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Une réforme pour l’ONU

Nullement impressionné par la «menace», du reste purement théâtrale, du président américain Joe Biden de «cesser la livraison de bombes et de munitions» à l'armée sioniste, le Premier ministre Benjamin Netanyahu poursuit son plan génocidaire contre la population civile de Ghaza. Hier, les responsables de l'agression qui accumule les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité, quasi quotidiennement, ont assuré qu' «environ 300000 Palestiniens ont du quitter Rafah» depuis que les bombardements aériens et terrestres n'ont plus épargné quoi que ce soit dans la ville frontalière de l'Egypte, au lendemain d'un «ordre» d'évacuation lancé le 6 mai dernier. La poursuite des exactions n'est ni surprenante ni fortuite. L'objectif est bien de s'emparer de tout le territoire en vue de faire main basse sur les richesses pétrolières et gazières qui se trouvent sur le, littoral de Ghaza. Raison pour laquelle ni les résolutions des Nations unies ni les appels et les exhortations de la communauté internationale ne peuvent émouvoir aussi bien les Etats-Unis que leur allié sioniste au Moyen-Orient.
Pendant que la population de l'enclave déplore chaque jour des dizaines de nouveaux martyrs, l'armée sioniste, elle, agite sans cesse la «menace» d'une attaque terrestre de grande ampleur malgré les mises en garde de nombreux pays à travers le monde. Environ 110000 personnes ont tenté de trouver refuge quelque part sur un territoire qui n'échappe à aucun des bombardements ni à aucune des attaques de l'assaillant sioniste qui vise à obtenir un nettoyage ethnique évident. Alertée par l'éventualité d'une décision de la CPI selon laquelle Netanyahu et certains ministres extrémistes de son cabinet seraient poursuivis pour les innombrables crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis depuis plus de sept mois, l'administration Biden n'a pas hésité à lancer un ultimatum à l'adresse du procureur Karim, Khan et, par ricochet, aux magistrats de la Cour Internationale de justice (CIJ). Ce faisant, Washington montre sans détour qu'il y a bien un double standard qui régit les rapports internationaux tels qu'ils ont été érigés au lendemain de la Srconde Guerre mondiale. D'où l'impératif, sans cesse clamé par l'Algérie depuis 1974, d'un nouvel ordre international, à la fois économique et politique, et l'urgence d'une profonde refonte de l'ONU dont la mission se heurte, constamment, à des obstacles d'un autre âge.

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