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Alexandre Arcady de retour au bercail

Alexandre Arcady, le pied-noir le plus productif dans le domaine du cinéma français en Algérie est de retour dans sa ville natale: Alger. L'enfant de Bab El Oued vient de démarrer le tournage d'un nouveau film autobiographique sur sa vie à Alger: Petit Blond de la Casbah. Le réalisateur de cinéma revient avec son fils sur sa terre natale d'Alger et le temps d'une journée, il va revivre son enfance là-bas. Avec sa société «New Light Films» il vient de démarrer le tournage du Petit Blond de la Casbah, un film autobiographique sur l'enfance du cinéaste Antoine Lisner. Accompagné de son fils qui a le même âge que lui quand il avait quitté l'Algérie en 1962, il vient présenter un long-métrage à Alger. Les prises de vues ont commencé le 25 septembre et le tournage va se dérouler jusqu'au 27 octobre en Tunisie. Il se poursuivra ensuite du 7 au 12 novembre à Alger. Le film est produit par «New Light Films», avec «Alexandre Films» en production déléguée française, et en coproduction avec la société tunisienne «Godolphin Films». Canal+, Cine+, et TV5 Monde sont les chaînes partenaires. Les ventes internationales sont assurées par Studiocanal. L'important casting réunit, par ordre alphabétique, Christian Berkel, Dany Brillant, Michel Boujenah, Leo Campion, Pascal Elbé, Judith El Zein, Marie Gillain, Rona Hartner, Valérie Kaprisky, Moussa Maaskri, Iman Perez, Olivier Sitruk et Smaïn, avec la participation de Franck Dubosc et de Françoise Fabian. Il faut préciser qu'Alexandre Arcady est né au 7 de la rue du Lézard, près de la casbah d'Alger. Son enfance en Algérie l'a profondément marqué. Il y consacra l'essentiel de sa filmographie - Le Coup de sirocco (1979), Le Grand Carnaval (1983), se passent en Algérie. Le Grand Pardon (1982) ou L'union sacrée (1989), qui ont marqué des générations, sont une plongée dans l'univers des juifs pieds-noirs. Tous mettent en scène des personnages hauts en couleur incarnés par Roger Hanin, Richard Berry, Patrick Bruel, Marthe Villalonga. À côté de ses oeuvres péronnelles, il signera aussi des films de commandes comme Là-bas mon pays sur la décennie noire en Algérie, mais également le film Ce que le jour doit à la nuit, sur la présence coloniale française en Algérie d'après l'oeuvre de Yasmina Khadra.
La dernière oeuvre d'Alexandre Arcady n'a pas eu de succès pour des raisons plus politiques qu'artistiques. 24 jours retrace le calvaire d'Ilan Halimi, torturé à mort en 2006 par le «gang des barbares» parce que juif.
24 jours est un échec commercial. Alexandre Arcady a fait l'objet, les 5 et 6 mars dernier, d'une rétrospective à l'Institut du Monde arabe autour de quatre de ses films d'inspiration algérienne. Y étaient présentés Le Coup de sirocco, Le Grand Carnaval, Là-bas mon pays et Ce que le jour doit à la nuit.

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