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Fin de la redevance audiovisuelle en France

C'était un projet important pour le président français Emmanuel Macron. Le 7 mars, il voulait supprimer la redevance télé, afin de faire économiser 138 euros par an à tous les Français. Hier, les députés ont validé la suppression de la redevance qui finance l'audiovisuel public. Le vote a été validé par 170 voix contre 57, lors de l'examen, en première lecture, du projet de loi de finances rectificative pour 2022. La redevance audiovisuelle concerne 27,6 millions de foyers et a rapporté, en 2020, 3,8 milliards d'euros pour financer France Télévisions, Radio France, Arte ou France Medias Monde (RFI, France 24). La contribution s'élève à hauteur de 138 euros par foyer. Elle est payée par toute personne qui est assujettie à la taxe d'habitation et qui a un poste récepteur de télévision.
Les principales objections sont venues des rangs de l'alliance de gauche, Nupes, où de nombreux orateurs ont notamment mis en exergue les risques quant à l'indépendance du service public.
Pour l'opposition de gauche, cette suppression est une «mauvaise idée» qui va nuire à un financement stable. Garantir «l'indépendance de l'audiovisuel public est une condition de la démocratie». La ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak, a en revanche fait valoir que «ce n'est pas la redevance, qui garantit l'indépendance» mais l'Arcom (ex-CSA), l'instance qui nomme les dirigeants de l'audiovisuel public. La gauche a également accusé le gouvernement de s'inspirer de l'extrême droite pour démanteler l'audiovisuel public. «éric Zemmour et Marine Le Pen l'avaient demandé, Emmanuel Macron l'aura fait». La seconde nommée a, toutefois, estimé que «le projet du gouvernement n'a rien à voir avec ce que nous voulons faire», à savoir une «privatisation» en bonne et due forme.
Après quatre jours de débats houleux sur le projet de loi en faveur du pouvoir d'achat, les députés sont aux prises depuis vendredi, via le Plfr, avec le deuxième volet des mesures destinées à contrer les effets de l'inflation. Le camp présidentiel, privé de majorité absolue, doit fréquemment chercher des appuis, au coup par coup, face aux assauts parfois conjugués des partis d'opposition.
Mais quatre députés de la majorité se sont abstenus, qui avaient défendu le principe de cette taxe. Le ministre de l'Économie et des Finances a, quant à lui, critiqué le principe d'une taxe - de «l'emphase idéologique», selon lui - et appelé la majorité à la «cohérence», avant le vote.
Concernant EDF, il s'agit du premier étage d'une OPA à 9,7 milliards d'euros, destinée à sortir le groupe de son ornière financière et industrielle, et qui doit aboutir fin octobre, notamment.

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