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Jocelyne Saab, militante libanaise pour la cause palestinienne, censurée à Montréal

Décidément, la guerre à Ghaza a dévoilé au grand jour les lobbys sionistes dans le monde. Ainsi, après les divisions à la télévision, voilà que le cinéma est aussi touché. Ainsi, un cinéma de Montréal a annulé une projection de films en soutien aux Palestiniens invoquant des «problèmes de sécurité» après qu'une pétition a été lancée par une pseudo-association sioniste de Montréal, qui accuse les oeuvres libanaises d'antisémitisme. «Le Cinéma du Parc a unilatéralement annulé notre séance quelques heures avant le début de l'évènement, en invoquant des problèmes de sécurité», a indiqué au 24 heures le collectif montréalais Regards palestiniens qui organise l'évènement.
Une série de documentaires de la reporter de guerre et réalisatrice libanaise Jocelyne Saab devait être diffusée, lundi soir, au Cinéma du Parc dans le cadre de projections en solidarité avec Ghaza, Du fleuve à la mer.
L'évènement, qui compte cinq représentations d'octobre à décembre, vise à collecter des fonds pour soutenir trois ONG médicales opérant à Ghaza. La directrice générale de la corporation du Cinéma du Parc, Roxanne Sayegh, a précisé que la séance avait été annulée en raison des malaises suscités par rapport à la teneur politique de l'évènement et du contexte actuel.
«Ce sont de grands mots qui ne s'accompagnent d'aucun contexte ni d'aucune discussion», commente l'association, Regards palestiniens, qui organise des évènements cinématographiques mettant en valeur les voix palestiniennes chaque année depuis 20 ans.
«Nous sommes consternés par la manière dont le Cinéma du Parc a annulé l'évènement, déplore le collectif Regards palestiniens. Ils connaissent le contenu des films. Ils connaissent la nature académique et culturelle de la projection et du public. Ils ont simplement reculé à la mention d'un mot qui a été beaucoup utilisé ces derniers temps: l'antisémitisme.»
«La programmation est une ouverture au dialogue. Elle n'incite pas du tout à la division et encore moins à la violence. Le contenu est inévitablement politique et engagé, mais ce ne sont pas du tout des oeuvres qui incitent au discours antisémite», assure la directrice du Cinéma du Parc, Aude Renaud-Lorrain, qui accueille l'évènement à la fin du mois de novembre et au début du mois de décembre.
Cette polémique a obligé les producteurs du film algérien la Reine d'Alger d'annuler sa représentation dans cette salle montréalaise. À Hollywood, les choses sont plus compliquées. Melissa Barrera, la star des derniers opus de la franchise «Scream» a été licenciée par la production de son prochain film en raison de messages qu'elle a publiés sur son compte Instagram considérés comme antisémites par le studio Spyglass. Décidément, il est dur de vivre en Occident et de supporter les Palestiniens.

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