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La chaîne marocaine 2M soupçonnée de malversations et mauvaise gestion financière

Le paysage audiovisuel marocain est dans la tourmente. En effet, la 2e chaîne marocaine (2M), est impliquée dans une affaire de soupçons de malversations et mauvaise gestion financière. C'est Mohamed El Ghalloussi, président de l'Association marocaine pour la protection de l'argent public, qui a annoncé avoir été entendu mardi par la justice. Une enquête a été ouverte par le procureur général du roi près la cour d'appel de Casablanca dans le cadre de cette affaire. Pour rappel, El Ghalloussi avait déposé plainte auprès du procureur général du roi du Maroc près la cour d'appel de Casablanca en 2019 suite à un rapport de la Cour des comptes. L'affaire concerne des soupçons de «dilapidation» et de «détournement de fonds publics» par les gestionnaires financiers de la chaîne. Le président de l'Association marocaine pour la protection de l'argent public, qui est déterminé à lutter contre la corruption et à ne pas lâcher ce scandale financier, a révélé dans un post sur sa page Facebook, que la Brigade nationale de la police judiciaire (Bnpj) à Casablanca continuait d'approfondir les recherches concernant l'hypothèse, selon laquelle il existerait des «soupçons de déséquilibres financiers» au sein de 2M. Il a affirmé qu'une enquête a été ouverte et concernait plusieurs suspects dont l'ancien directeur de la chaîne, ajoutant que le dossier est devant le juge d'instruction du tribunal de Casablanca. Cette enquête a été ouverte, selon lui, après la réception d'une plainte au niveau du ministère public, soulignant que les soupçons ont été évoqués aussi bien dans le rapport de la Cour des comptes que celui de l'Inspection générale des finances. Al Ghalloussi a été convoqué dans le cadre de l'élargissement de cette enquête judiciaire. Il a en ce sens fait savoir qu'il sera également entendu prochainement, soulignant que l'affaire comprenait «la falsification des programmes, des accords et de l'agence de publicité, et la ponction d'énormes fonds publics estimés à des milliards, des dettes accumulées et des dépenses astronomiques». Le chef de l'association a dit espérer que la démarche du procureur général du roi «constituera un nouveau tournant dans cette affaire et ira loin dans la recherche judiciaire pour faire la lumière sur toutes les zones d'ombre dans la gestion d'une chaîne publique financée de nos poches». Il fallait que les personnes ayant contribué directement ou indirectement à cette situation soient tenues pour responsables, quelle que soit leur position, y compris les ministres responsables du secteur. Ces personnes, estime-t-il, ont «poussé une chaîne publique au bord de la faillite, malgré les énormes sommes d'argent injectées dans ses caisses». Cette situation ne peut pas permettre le déploiement d'un paysage audiovisuel marocain sain.

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