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La France cible «violemment» l’Algérie avec ses médias d’extrême droite

Depuis l’arrestation de l’écrivain Boualem Sansal, c’est désormais la guerre médiatique entre Paris et Alger. Du jamais- vu dans l’histoire des relations médiatiques entre les deux pays.
La France a activé tous les médias proches de l’extrême droite et de la droite pour attaquer l’Algérie et son gouvernement. On est passé du stade de crise politique à une guerre médiatique sans précédent et même sur le sol français. Les plus actifs, c’est bien sûr le groupe Saade avec ces deux médias RMC et BFM TV, suivi de sud Radio, un média privé généraliste d’information générale, proche de l’extrême droite, mais également CNews du magnat Vincent Bolloré. Cet acharnement s’est intensifié après les propos du président Macron sur l’Algérie et repris par plusieurs médias français publics comme France 24, France 5 ou encore Public Sénat, mais également les quotidiens proches de l’extrême droite comme Le Parisien et Le Figaro.
Les choses se sont intensifiées après l’arrestation des influenceurs algériens installés en France qui défendent l’Algérie. Plusieurs d’entre eux, « Doualemn», Sofia Benlemmane, « ZazouYoucef », « Imad’ Tintin »... sont arrêtés cette semaine et présentés par les médias français comme des terroristes, des ennemis de la France.
Les choses se sont envenimées encore plus quand, après le renvoi à Paris, de l’influenceur « Doualemn », expulsé par Paris sur Alger, a finalement été renvoyé en France jeudi soir. Ce qui a provoqué la haine et la vindicte du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau qui a fermement menacé Alger, ce vendredi, de restriction des visas, de hausse des tarifs douaniers, de baisse de l’aide au développement si la crise s’intensifie.
À cela s’ajoute le soutien honteux de certains youtubeurs algériens installés en France comme Abdou Semmar ou encore Chawki Benzehra qui a été récupéré par les médias français pour identifier, expliquer et faire de la délation contre ses frères de sang, des influenceurs algériens, «ZazouYoucef», «ImadTintin» ou «Doualemn», qui ont déjà été arrêtés. Certaines vidéos qui menacent parfois directement Chawki Benzehra, dont le compte est suivi par plus de 48 000 personnes sur X et 340 000 personnes sur TikTok, ont été utilisées par les services de cybercriminalité français pour arrêter et expulser des influenceurs DZ. Chawki Benzehra qui vit en France depuis 2012, et s’est longtemps engagé contre son pays, a été récupéré par le quotidien Le Parisien et France 24 qui lui offrent largement une tribune pour attaquer son pays. À ce sujet, la Grande Mosquée de Paris a dénoncé, dans un communiqué, les propos diffamants et «diffusant le poison de l’extrême droite dans notre société».
D’ailleurs, Chawki Benzehra a déjà affiché son soutien à des personnalités aux idées d’extrême droite par le passé, en soutenant les eurodéputées Sarah Knafo, visée par une plainte du régime algérien, ou Marion Maréchal.

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