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Le cinéma syrien à l’heure du changement géopolitique

Au moment où la Syrie connaît un changement politique radical, Yunan le deuxième long-métrage très attendu du réalisateur syrien, Ameer Fakher Eldin, est projeté en compétition et présenté en première mondiale à la Berlinale cette année. Écrit, réalisé et monté par Eldin lui-même, Yunan fait partie de la trilogie Homeland qui explore les thèmes du déplacement, de l’identité et de la connexion humaine, et qui a débuté avec The Stranger.
Le film suit un écrivain arabe déplacé appelé Munir, interprété par l’acteur libanais Georges Khabbaz, qui se retire sur une île allemande isolée dans le but de mettre fin à ses jours. Mais une fois arrivé, il finit par rencontrer une femme âgée appelée Valeska (la légende allemande Hanna Schygulla) qui ravive sa volonté de vivre.
Le casting comprend également l’acteur palestinien Ali Suleiman, l’actrice libanaise Nidal El Ashkar et les Allemands Sibel Kekilli, Thomas Wlaschiha et Laura Sophia Landauer.
Un consortium de sociétés de différents pays (Allemagne, Canada, Italie, Palestine, Qatar, Jordanie, Arabie saoudite) s’est réuni pour produire le film : Red Balloon Film, Microclimat Films et Intramovies elle-même, en coproduction avec Fresco Films, Metafora Production, Tabi360 et Red Sea Fund.
Le line-up de l’agence de ventes italienne dirigée par Paola Corvino compte également le premier long-métrage du réalisateur norvégien-kurde Brwa Vahabpour, My Uncle Jens, qui sera présenté au Sxsw d’Austin, au Texas, en mars, et dont la sortie en Norvège est prévue le 4 avril. Mon oncle Jens est une comédie dramatique écrite par le réalisateur lui-même, en collaboration avec la Danoise Molly Steensgard et le Roumain Rãzvan Radulescu. Il raconte l’histoire d’Akam (Peiman Azizpour), un jeune professeur de littérature qui mène une vie tranquille à Oslo jusqu’à ce qu’un oncle (Hamza Agoshi), originaire de la région iranienne du Kurdistan, lui rende une visite inattendue. Malgré le manque de place, son oncle ne montre aucun signe de départ imminent.
Akam commence à soupçonner qu’il ne s’agit pas simplement d’une visite occasionnelle. Sarah Francesca Brænne joue également dans le film, coproduit par la société norvégienne True Content Production et la société roumaine Tangaj Production. Présenté dans la section Orizzonti Extra de la dernière Mostra de Venise, où il a raflé les prix Arca CinemaGiovani et Fedic, avant de connaître le succès dans une douzaine de festivals internationaux, Vittoria d’Alessandro Cassigoli et Casey Kauffman s’inspire de faits réels et explore les complexités de la dynamique familiale et des désirs apparemment irrationnels, en impliquant des personnes réelles qui ont vécu le parcours compliqué de l’adoption à l’étranger.

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