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Deux rusés face à une sage juge

Lundi dernier, au tribunal, une sage juge a eu le dessus sur deux gais larrons récidivistes, en la matière, de 21 et 24 ans, poursuivis pour tentative de vol, fait prévu et puni par l'article 350 du Ccode pénal.

La juge ne lèvera la tête qu’après avoir parcouru de larges passages de l’ordonnance de renvoi. Il s’agit de deux jeunes prétentieux jeunes désœuvrés, qui échouèrent dans leur dangereuse et criminelle entreprise de s’attaquer à un e personne qu’ils croyaient seule, afin d’empocher des dinars tombés du ciel. Mal leur en prit : il n’y avait pas une seule personne, mais trois ! Et armées svp jusqu’aux dents de gourdins à faire fuir toute une bande spécialisée dans les méfaits les plus repoussés ! C’es dire la hantise de voir nos « vaillants » voleurs être désarçonnés par le tribunal décidé à ce que justice soit faite. Les fameux gardiens qui eurent le mérite de neutraliser sont évidemment absents. La magistrate se contentera alors, de leurs dépositions faite sereinement, à la sûreté de daïra. Nos deux détenus auront cependant, affaire au fameux article 350 du code pénal, qui dispose nettement que : « Quiconque soustrait frauduleusement une chose qui ne lui appartient pas est coupable de vol et puni d’un emprisonnement d’un (1) an à cinq (5) ans et d’une amende de 100000 DA à 500000 DA ; la même peine est applicable à la soustraction d’eau, de gaz et d’électricité. Le coupable peut, en outre, être frappé pour un an au moins et cinq ans au plus de l’interdiction d’un ou plusieurs des droits mentionnés à l’article neuf (9) bis 1 et d’interdiction de séjour dans les conditions prévues aux articles 12 et13 de la présente loi. La tentative du délit prévue à l’alinéa précédent est punie des mêmes peines que l’infraction consommée. » La même peine est applicable à la soustraction d’eau, de gaz et d’électricité. Le coupable peut, en outre, être frappé pour un an au moins et cinq ans au plus de l’interdiction d’un ou plusieurs des droits mentionnés à l’article neuf (9) bis 1 et d’interdiction de séjour dans les conditions prévues aux articles 12 et 13 de la présente loi. La tentative du délit prévue à l’alinéa précédent est punie des mêmes peines que l’infraction consommée. » La présidente de la section correctionnelle du tribunal débutera par ce duo de malfaiteurs présumés, car elle a remarqué que les inculpés avaient dans l’exiguë salle d’audience, beaucoup de « fans » venus voir comment ils allaient être probablement, « pendus et courts », dans un procès expéditif !
Parce qu’il faut peu- être préciser que beaucoup de monde dans la région, ne croit pas, et ne croira aussi, jamais, en une justice « juste » ! Le 1er inculpé allait s’attarder sur le comment ils avaient décidé l’attaque du pauvre bougre qu’ils avaient surpris, quelques jours auparavant en train d’échanger une grosse valise, dont ils ignoraient totalement les contenus, contre la remise d’une enveloppe. « Nous ne savions rien de l’opération menée par les deux hommes.
Nous avions décidé sur le champ de pister le second monsieurr qui avait pris le chemin d’un hangar inconnu. Quelques jours plus tard, nous avions décidé d’attaquer le fameux 2ème homme de l’entrevue. Hélas ! Nos plans très mal mis en place, finiront comme un ballon de baudruche, touché par le bout d’une épingle ! Personnellement, je regrette mon indigne geste, et suis prêt à payer le prix. » Dira ? Les yeux embués, et la voix tremblotante Chaffeï. H. lee 1er détenu. Quant au second inculpé, il aura beau expliquer qu’il avait tenté, en vain de convaincre son acolyte de la dangereuse entreprise de l’opération, mais…
—Il fallait réfléchir avant de passer à la nocive et criminelle action.. »remarque la présidente.
—-Il fallait plutôt éviter les mauvaises fréquentations, il y a cinq ans.. Chose que je n’ai pas réalisée, alors qu’il était encore temps» commente gratuitement le plus jeune inculpé, qui laisse échapper des gouttelettes, de ses beaux yeux marron. Puis la juge revient sur leur décision de s‘attaquer à l’homme, qui échangeait les colis contre des enveloppes : « Qu’est-ce qui vous montrait que les enveloppes ne pouvaient contenir que des liasses de billets ? » s’écria soudain, la présidente, qui n’obtint finalement aucune réponse. Chaffaï. H. remonta sa chevelure sur son large front, et demanda la permission d’aller se rasser dans le box des accusés.
Après le signe positif de tête de la présidente, qui se dit donc, d’accord avec la question du détenu, elle accorda la parole au procureur de la République, qui débuta son rude réquisitoire, par le flétrissement des délits qui cassent la société.
« Cela nous montre combien nos jeunes ignorent les articles de loi qui punissent ce genre de méfaits. » avait lancé le parquetier, qui profita de la situation d’intérêt de l’assistance, pour donner en direct-live de larges passages des articles en question. Ensuite, les deux inculpés furent invités à dire la dernière parole, avant que la magistrate ne donne sur le siège, lecture du verdict : les détenus écopèrent d’une peine d’emprisonnement ferme, de deux ans !

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