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Centre Culturel Algérien à Paris

Hamsi Boubeker expose la kabylie de son enfance

L’exposition regroupera plus d’une quarantaine de ses plus belles toiles acryliques/encre de Chine, inspirées des scènes quotidiennes de sa Kabylie natale…

Après le succès de l'exposition à Espace Art Gallery à Bruxelles, en mai 2022, le Centre Culturel Algérien à Paris recevra, à son tour, les oeuvres de l'artiste Hamsi Boubeker du 29 avril au 27 mai 2023. L'exposition regroupera plus d'une quarantaine de ses plus belles toiles acryliques/encre de Chine, inspirées des scènes quotidiennes de sa Kabylie natale. Des scènes ravivées à travers son inspiration et ses souvenirs d'enfance. Hamsi Boubeker est un artiste contemporain belgo-algérien connu pour ses oeuvres qui célèbrent la vie villageoise de son enfance en Kabylie. Sa série de peintures est particulièrement remarquable. Les oeuvres de Hamsi sont à la fois émouvantes et parlantes, invitant le spectateur à réfléchir sur les questions de patrimoine, de culture et d'identité. Depuis lors, il a exposé ses oeuvres, largement acclamées par la critique, dans des galeries des musées et des centres d'art dans des expositions individuelles et collectives, en Belgique, en France, au Grand Duché de Luxembourg, au RoyaumeUni, aux Pays-Bas, en Espagne, en Suisse et en Algérie. Ses oeuvres illustrent actuellement la Station Tram Memonnier à Bruxelles. Hamsi se veut le messager d'une culture kabyle, de tradition orale, chère à son coeur.
oeuvres majestueuses
Amoureux de la vie, foncièrement intéressé par les gens dont il croise le chemin, il laisse dans son oeuvre une trace de chaque expérience vécue, de chaque rencontre, de chaque souvenir, comme pour donner la preuve de sa confiance inconditionnelle dans la beauté du monde et de l'homme. Bien qu'il ait assimilé en profondeur la culture occidentale, Hamsi ne s'inféode pas aux tendances et aux styles de la peinture européenne.La plupart de ses oeuvres sont composées de grandes foules, presque animées dans une composition bien structurée et fascinante. Les représentations de fêtes, de mariages, de souks, mais aussi, de jardinage, de cueillettes d'olives, le travail à l'intérieur de la maison, sont là des scènes de la vie quotidienne foisonnantes, «grouillantes» de vie et de couleurs. Des thèmes dans toute leur splendeur, et qui offrent au visiteur un moment de détente et de sérénité assurées. Ses oeuvres à portée universelle se réfèrent, selon le public averti, à Brueghel et à la peinture de genre caractérisée par la description de l'action humaine. François Esperanza, historien et critique d'art, lui a consacré un article intitulé «L'Arrêt sur le geste: l'esthétique du mouvement selon Hamsi Boubeker», lors de son exposition «La grande exposition à Bruxelles» qui s'est déroulée dans la célèbre galerie Espace Art Gallery, en mai 2022. En voici un extrait. «L'oeuvre de Hamsi Boubeker est une entité faite de la poésie quotidienne émanant de la ruralité de sa Kabylie natale, véhiculant l'écho d'une culture aujourd'hui séculaire.
L'artiste expose une oeuvre simplement colossale laquelle occupe la totalité de l'espace de l'EAG. Il s'agit d'un ensemble de 103 tableaux!
La peinture de cet artiste se singularise par trois éléments conduisant vers ce qui la caractérise le mieux, à savoir la maîtrise du mouvement. Ces trois éléments sont la couleur, l'espace et le regard. La couleur est une réminiscence de sa Kabylie natale en ce sens qu'elle est la composante majeure des vêtements des femmes de cette région. Il s'agit de couleurs joyeuses et vivaces sans être aucunement criardes. L'espace est le terrain sur lequel évoluent indistinctement les personnages ainsi que les demeures et les animaux. La toile en est entièrement remplie.»
«Le but de cette démarche est celui de donner un maximum de visibilité aux hommes et aux choses dans un but de partage, ce qui provoque le sentiment de continuité de l'oeuvre. Elle ne se termine pas. Après relecture de ses oeuvres, l'artiste a découvert que tous les personnages partaient en élévation comme pour une prière. Tout cela nous conduit, par conséquent, au mouvement. Nous évoquions, plus haut l'idée d'un «théâtre gestuel». La mise en scène spatiale est conçue dans l'apparence d'un désordre dans lequel les personnages évoluent. En réalité, tout est calculé. Rien n'est anarchique. Cette gestuelle des personnages, confère à l'oeuvre une dimension géométrique, créée par la direction des bras et des mains.
La couleur, l'espace et le regard Cette dynamique du
mouvement résulte d'une succession répétée de gestes, pris «à l'arrêt», c'est-à-dire, dans l'accomplissement de leur finalité. Ces «arrêts sur geste» fixent le mouvement en le répercutant dans l'espace-temps. Des ersatz de végétation verte (en dégradé), mettent en valeur un ensemble de couleurs vives, sans jamais être agressives, telles que le rouge, le violet, le blanc, essentiellement présents par petites touches, dans le but de relever certains détails.» À la même occasion, et dans son article intitulé «Migrer pour s'exprimer», l'auteur de romans et journaliste, Daniel Bastié, a interrogé l'artiste sur ses oeuvres: «Vos oeuvres explosent de couleurs. Êtes-vous plutôt coloriste que dessinateur?» Réponse de l'artiste: «L'un ne va pas sans l'autre! Comme il s'agit de toiles dont le format varie selon mes envies, tout doit etre mis en place avec soin. Les personnages se succèdent en nombre et je pense à chacun d'entre eux en termes divers: Qui sont-ils? Que font-ils? Que doivent-ils exprimer? Toujours, je pars du bord inférieur et je remonte lentement vers le haut, il est indispensable de les rendre uniques. Un procédé autrefois utilisé par Jérôme Bosch et Pierre Brueghel, dans un tout autre genre».

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