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«Avatar 2» à l’affiche en Algérie

L’eau : de la vie à la mort

Un film de science-fiction où les effets spéciaux sont des plus époustouflants et l’histoire des plus touchantes…

Sorti en 2009, «Avatar», le film du célèbre réalisateur James Cameron, est de retour. Fin décembre 2022, les salles de cinéma du monde, y compris algériennes, accueillent depuis quelques jours le nouveau-né du père de «Titanic», à savoir «Avatar 2, la voie de l'eau». Dimanche, 1er janvier 2023, régnait une ambiance bon enfant à la salle Ibn Zeydoun, de Riyadh El Feth.
Des familles accompagnées de leurs enfants sont venues apprécier ce très beau film de science-fiction où les effets spéciaux sont des plus époustouflants!
Le film qui fait un fort clin d'oeil, à juste titre, au célèbre long métrage du bateau qui coule, revient avec, comme acteurs au casting, des têtes d'affiche que James Cameron connaît très bien, pour ne citer que Kate Winslet alias Rose dans «Le Titanic» ou encore Sigourney Weaver, la guerrière dans «Alien». Se déroulant ainsi, plus d'une décennie après les événements relatés dans le premier film, «Avatar: la voie de l'eau» raconte l'histoire des membres de la famille Sully (Jake, Neytiri et leurs enfants), les épreuves auxquelles ils sont confrontés, les chemins qu'ils doivent emprunter pour se protéger les uns les autres, les batailles qu'ils doivent mener pour rester en vie et les tragédies qu'ils endurent. Les enfants de la forêt devront se battre contre «les gens du ciel».
Eywa et l'amour protecteur
Ils iront demander refuge aux enfants de l'eau qui vivent sur des iles entourées par la mer. Tous grands et bleus de peau, à la différence que les uns possèdent une queue et leur main et bras différent des autres. Parmi tout ce beau monde, il y a aussi ce petit blond, fils de l'ennemi qui vit avec les Avatars et ces autres enfants pas comme les autres. Jake Sully et Ney'tiri forment une famille et font tout pour rester aussi soudés que possible. Ils sont, cependant, contraints de quitter leur maison et d'aller ailleurs sur Pandora. Lorsqu'une ancienne menace refait surface, Jake va devoir mener une guerre difficile contre les humains.
En effet, quand le passé resurgit, il devra faire enfin face et ne plus reculer. Une escouade humaine va prendre la forme d'un Avatar pour tenter de se rapprocher de leur communauté incognito et ainsi mettre la main sur la famille de Jake Sully qui semble avoir trahi les anciens...
La guerre menée dans Avatar 2 est, en effet, le fruit d'une vengeance qui n'en finit pas, d'où la fin ouverte du film qui appelle déjà à un troisième volet dont le prochain épisode, dit -on, serait de huit heures! Le film qui fait d'ores et déjà polémique aux Etats-Unis, un peu comme en 2010, d'ailleurs, décrit, en fait, des familles en communion avec la nature, rappelant la culture des Amérindiens. Ces derniers reprochent au réalisateur de ne pas avoir pris des comédiens issus de leur communauté, tout en l'accusant d'appropriation culturelle, mais de racisme aussi, en caricaturant ces personnages aux tatouages qui n'ont aucun sens et donc de «blueface», qui, à l'instar du «black-face» consiste à s'approprier des éléments de cultures non blanches, et ce, de façon saugrenue, sous couvert du médium de la fiction...
Appropriation culturelle?
Pour se défendre, James Cameron avait déclaré au Guardian en 2010: «J'avais l'impression d'être 130 ans en arrière et de regarder ce que les Sioux auraient pu dire à un moment où ils étaient en train d'être massacrés et où on exigeait d'eux qu'ils s'en aillent». Tout en ajoutant: «Cela a été une force motrice dans l'écriture d'»Avatar». Je ne pouvais pas m'empêcher de penser que si les Sioux Lakota avaient eu une fenêtre temporelle, leur permettant de voir l'avenir, de voir que le taux de suicides de leurs enfants est le plus élevé de notre nation, de voir ce qui se passe maintenant, ils se seraient battus beaucoup plus forts.»
Rappelant que dans Avatar 2, la famille doit son salut ou presque, à Eywa, la divinité des Na'vi qui est la mère protectrice de l'équilibre de l'écosystème de Pandora. On peut s y connecter de façon neuro-psychochimique, via la faune de la lune et, notamment l'arbre des âmes...Si le film est beau par son image, il est tout aussi attachant par le récit de ces mythes que par cette force qui relie les parents à leurs enfants et plus globalement à leurs racines et leurs mondes qu'ils ne veulent pas voir disparaître.
Une morale infiniment éternelle qui nourrit «Avatar 2», un film éminemment universel qui plaira aux grands comme aux petits. Un peu de violence pourra heurter la sensibilité, mais l'émotion vous gagnera toujours et c'est ce qui fait la générosité de ce grand film qui vous happera du début à la fin, malgré ses trois heures. Courez-y donc vite le voir!
Il est actuellement en salles, à Alger, Oran et Constantine, grâce à l'excellente boîte de distribution MD.Ciné.

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