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Alimentation du Maroc en gaz via le GME

À quoi joue l'Espagne?

Il y a comme un air de conspiration, où Madrid et d'autres parties tapies dans l'ombre voudraient attirer l'Algérie dans un guet-apens diplomatique implicite.

L'Espagne a procédé, hier, pour la première fois depuis la réalisation du GME, à alimenter en gaz le royaume du Maroc, ont annoncé des responsables du ministère de la Transition écologique espagnol. L'Espagne de Pedro Sanchez avait annoncé en avril dernier, son intention de pomper du gaz via le gazoduc Maghreb Europe MEG, traversant les terres marocaines, à l'arrêt depuis octobre dernier suite à une crise diplomatique sévère avec l'Algérie. Pour se dédouaner, Madrid affirme à qui veut bien le croire «qu'un procédé de certification garantit que ce gaz (acheminé d'Espagne vers le Maroc) n'est pas d'origine algérienne», rapporte encore l'AFP.
Le ministère espagnol évoque une histoire de relations commerciales avec le Maroc, où il est question de «GNL gaz naturel liquéfié préalablement acquis par le Maroc sur les marchés internationaux et débarqué dans une usine de regazéification espagnole», rapporte l'agence française, citant des sources ministérielles espagnoles.
Les mêmes informations confirment «le premier envoi par le gazoduc du Maghreb» de quantités de gaz liquéfié vers le Maroc. Se donnant un mal fou à expliquer cette démarche, les responsables de ce ministère espagnol affirmeront, qu'Enagàs qui gère le réseau gazier espagnol, se doit de «vérifier l'origine du méthanier transportant le gaz» acquis par le Maroc. Ils expliqueront à l'agence française les démarches supplémentaires permettant d'éviter des exportations de gaz non destinés à cet effet. Une explication qui ne convainc pas face à la suspicion quant aux velléités réelles de ce nouveau complot ourdi, qui semble surpasser le Premier ministre espagnol.
La compagnie nationale Sonatrach n'avait pas exclu une revue à la hausse du prix des fournitures de gaz vers ce pays, de plus en plus, porté à l'hostilité et aux normes de bonne séance. Ainsi, il y a comme un air de conspiration, où Madrid et d'autres parties tapies dans l'ombre voudraient attirer l'Algérie dans un guet-apens diplomatique implicite. Sinon, comment expliquer que l'Espagne vient à risquer sa sécurité énergétique et que le gouvernement de Pedro Sanchez se mette les Espagnols à dos, juste pour venir en aide au royaume de sa majesté? Au-delà des prétextes commerciaux brandis par Madrid, il est de plus en plus évident qu'une conspiration contre l'Algérie, fomentée par des puissances identifiées, couve dans les arènes de l'Occident.

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