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Réserves de change

Combien reste-t-il dans la cagnotte?

Le président Abdelmadjid Tebboune les avait annoncées autour des 44 milliards de dollars en juillet dernier.

Les décisions qui sont prises par le pays, sur le plan économique, sont scrutées à la loupe. C'est au moment où la crise, qui ne le frappe pas particulièrement, vu son caractère mondial, que ses fossoyeurs, qui n'ont pas perdu espoir de le voir sombrer dans le chaos, sortent du bois pour prévoir à ses réserves de change un enterrement de première classe dans cinq années au plus tard. Selon les données compilées par les institutions internationales, à fin 2020, l'Algérie devrait disposer d'un peu moins de 45 milliards de dollars de réserves de change contre 61 milliards à fin 2019, écrit Jeune Afrique, qui fait référence à des données qu'il attribue à des instances internationales. «À ce rythme-là, les réserves nécessaires pour payer les importations dont le pays a besoin, seront épuisées début 2022», poursuit le magazine panafricain, édité à Paris, qui cite un spécialiste de la politique économique algérienne dont l'identité n'a pas été dévoilée. Une hypothèse qui continue de faire les choux gras de certains médias, d'experts, qui font preuve d'une hostilité chronique notoire envers l'Algérie, battue pourtant en brèche par des indices macroéconomiques incontestables. Où en sont les réserves de change? Le niveau des réserves de change a repris, durant le mois de mai 2021, un trend (tendance, Ndlr) haussier», une situation qualifiée d'«inédite» et qui n'a pas été observée depuis plusieurs mois, avait souligné, le 9 juin dernier, un communiqué du grand argentier du pays. Le niveau des réserves de change s'élève, actuellement, à 44 milliards de dollars contre 53 milliards de dollars fin 2019, avait déclaré, le 25 juillet dernier, le président de la République qui s'est félicité du «non-recours de l'Algérie à l'endettement extérieur, contrairement aux multiples prévisions fixant la fin de 2020 et le début 2021 comme date de recours à cette mesure. Il est pratiquement impossible d'épuiser un bas de laine d'un tel niveau en une année, surtout que les prix du pétrole, qui constituent l'essentiel des revenus du pays évoluent au-dessus des 75 dollars. Ce qui présage une nette amélioration de la situation financière du pays qui, de surcroît, assurera la longévité des réserves de change. Les exportations d'hydrocarbures, qui n'ont rapporté que 22 milliards de dollars en 2020, soit plus de 10 milliards de moins qu'en 2019, sont attendus au-dessus des 30 milliards de dollars. «Pour l'année 2021, nous tablons sur une recette de 30 à 33 milliards de dollars, en fonction de l'évolution du marché pétrolier», avait affirmé, le 31 août, le P-DG de Sonatrach, Toufik Hakkar, en marge d'une visite de travail à la raffinerie d'Arzew (est d'Oran). D'autres chiffres viennent écarter l'idée d'une situation économique et financière chaotique: Le produit intérieur brut qui a baissé à - 4,9%, en 2020, a connu une croissance de + 2,3%, durant le premier trimestre de 2021. Les commentaires, les critiques vont, malgré tout, bon train. Ils se font de plus en plus agressifs, redoublent de férocité comme ce fut le cas lorsque l'Algérie avait opté pour le financement non conventionnel, afin de renflouer ses caisses et assurer ses équilibres budgétaires. Une décision qui, à l'époque, en 2016, avait été sévèrement critiquée. Certains experts avaient même prévu un scénario à la vénézuélienne, avec une explosion du taux d'inflation qui mettrait le pays sens dessus dessous. La situation a été maîtrisée de façon remarquable, l'inflation s'est affichée autour des 2% et la catastrophe n'a pas eu lieu. Cette option a été définitivement abandonnée. Le président de la République l'a écartée d'un revers de la main et a exhorté le gouvernement à plus de rigueur et de créativité dans la gestion des affaires du pays. L'Algérie ne se jettera pas pieds et poings liés dans les griffes du FMI où certains pays voisins s'y sont précipités, d'autant plus qu'elle dispose d'un matelas financier confortable. Il reste à communiquer plus régulièrement sur son état, pour faire taire ses fossoyeurs. 

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