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Réalisation et coût du gazoduc Algérie-Nigeria

Faïd assure!

«C'est un projet viable économiquement, soutenable, et rentable...», a affirmé le ministre des Finances à partir de Charm el- Cheikh.

Le projet du gazoduc transsaharien qui doit relier le Nigeria à l'Europe en passant par l'Algérie, est sous les feux de la rampe. Comment ne peut-il l'être? Cette méga infrastructure gazière, est restée trop longtemps en gestation.
La réalisation de ce projet hautement stratégique, vieux de 13 ans, a constamment été relancé par l'Algérie qui l'a porté à bout de bras, avec ses deux partenaires, le Nigeria et le Niger. Son coût qui doit être faramineux n'a pas été dévoilé.
L'Algérie pourra, cependant, compter sur la Banque africaine de développement qui vient d'apporter son soutien à ce projet de premier plan qui doit donner une autre dimension au continent sur le plan gazier tout en bénéficiant aux populations des pays qu'il doit traverser.
Un appui de taille qui a mis tout naturellement le grand argentier du pays au coeur de cette nouvelle donne. «Ce gazoduc est très important, c'est un investissement que nous soutenons et que l'Union africaine soutient», avait déclaré le président du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, le 22 mai, en marge d'une conférence de presse qu'il a animée au Centre international des congrès de Charm el- Cheikh, où se sont ouvertes le lendemain les Assemblées annuelles du groupe. Une sortie médiatique sur laquelle s'est exprimée le ministre des Finances. Qu'a-t-il dit? «C'est un projet viable économiquement, soutenable, et rentable.
Les sources de son financement ne peuvent être que bancaires essentiellement, et on n'exclut pas que la BAD y participe», a indiqué jeudi Laaziz Faïd qui s'exprimait lors d'un point de presse, en marge de sa participation aux 58es Assemblées annuelles de la BAD, qui se sont tenues du 22 au 26 mai à Charm el- Cheikh, en Égypte. Estimé que la récente déclaration du président de la BAD sur ce sujet constituait une «manifestation d'intention de la Banque à financer» le projet, le successeur de Brahim Djamel Kassali, a soutenu qu'«Il n' y a pas de raison d'ailleurs pour ne pas soutenir un projet viable et rentable».
Le gazoduc transsaharien, Tsgp, a été conçu par l'Algérie et le Nigeria dans l'esprit du Nepad, combiné avec le parachèvement de la transsaharienne Alger-Lagos et la pose d'une ligne en fibre optique reliant les deux États. Sa concrétisation est restée en stand-by malgré l'accord signé le 3 juillet 2009 à Abuja par le Nigeria, l'Algérie et le Niger. L'Algérie a réitéré son souhait de voir le Nigeria le ratifier. En juillet 2016, à l'occasion du 27e Sommet ordinaire de l'Union africaine, le Nigeria réaffirmera sa volonté d'engager le lancement du gazoduc transsaharien, prévu d'être détenu à 90% par l'Entreprise nationale pétro-gazière Sonatrach et la compagnie pétrolière nationale du Nigeria Nnpc, et à 10% par la Compagnie nationale du pétrole du Niger. En décembre 2016, le roi du Maroc Mohammed VI tentera de le détourner. Il conclura avec le gouvernement du Nigeria une étude de faisabilité pour raccorder les deux pays en gaz à travers le gazoduc West African Das Pipeline qui relie le Nigeria au Bénin, au Togo et au Ghana. Sans succès.
Le projet sera relancé en 2022. Une déclaration commune sera signée le 16 février de cette année-là pour sa réalisation, à Niamey au Niger en marge des travaux du 3e Forum et exposition des mines et du pétrole de la Cédéao (Ecomof 2022). Outre le Tsgp, Laaziz Faïd évoquera d'autres grands projets structurants viables et stratégiques pour l'intégration régionale reliant l'Algérie à l'Afrique, et qui nécessitent d'importants financements.
Le projet de réalisation de la route reliant Tindouf à Zouerate en Mauritanie et la ligne maritime desservant les deux pays, la route transsaharienne Alger-Lagos, la dorsale transsaharienne à fibre optique, qui sera réalisée en parallèle avec la route transsaharienne, sur 4500 km de longueur, ainsi que la ligne ferroviaire reliant Alger à Tamanrasset en des illustrations de premier plan. «Je suis venu à la tête d'une délégation importante pour participer aux Assemblées de la BAD, sachant que l'Algérie a été parmi les pays pionniers et les premiers contributeurs à cette Banque, créée en 1964», soulignera le grand argentier du pays. Des propos qui témoignent de la place qu'accorde l'Algérie au développement de l'Afrique.

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