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Plafonnement du prix du gaz par l’UE

L’Algérie dit «niet»

Le ministre de l’Énergie a qualifié la décision de l’Union européenne d’unilatérale, tout en mettant en garde contre l’impact négatif de cette décision sur le marché du gaz.

Lundi, les Vingt-Sept pays de l'Union européenne se sont accordés sur un plafonnement des prix de gros du gaz dès qu'ils dépasseront 180 euros le mégawattheure (MWh) pendant trois jours consécutifs. Une décision vivement condamnée par l'Algérie.
S'exprimant à la presse en marge de la 4e journée algéro-allemande de l'énergie au cours de laquelle a été signé le protocole d'entente entre Sonatrach et VNG AG, le ministre de l'Énergie, Mohamed Arkab a qualifié la démarche de l'UE d'«unilatérale», tout en mettant en garde contre l'impact négatif de cette décision sur le marché du gaz. «Les mesures de l'Union européenne pourraient déstabiliser le marché», a indiqué Mohamed Arkab, tout en martelant que «la transparence des marchés de gaz sans restriction, ni discriminatoires sont plus qu'une simple nécessité». Pour le ministre de l'Énergie, le «marché de l'énergie doit être libre».
Tout en soulignant que « les gros investissements dans le gaz nécessitent une vision claire sur le développement du marché gazier», le ministre a mis en garde en affirmant que « l'Algérie est un fournisseur fiable de gaz», avant d'ajouter «ce qui lui permet d'être un fournisseur fiable d'électricité à haut rendement».
Une menace à peine voilée au moment où une étude sur la construction du gazoduc Algérie-Sardaigne Galsi est en cours, selon les propos du ministre, expliquant que l'utilisation de ce gazoduc sera, en principe, d'exporter des quantités supplémentaires de gaz naturel vers l'Europe, en attendant la mise en place d'un marché réel et concurrentiel de l'hydrogène vert. De son côté, la Russie a qualifié la décision de « politique».
En effet, Moscou a vivement condamné la décision des Vingt-Sept. «Garde-fous» ou pas, la Russie juge cet accord d'«inacceptable». «C'est une violation du processus de marché pour la formation des prix», a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes. «Toute référence à un «plafonnement (des prix) est inacceptable», a-t-il insisté.
Tandis que le Qatar n'a toujours pas réagi. Néanmoins, au lendemain du retrait de l'accès à l'Assemblée européenne dans le cadre d'une affaire de corruption présumée, le Qatar est montée au créneau. «La décision d'imposer au Qatar une restriction aussi discriminatoire, limitant le dialogue et la coopération avant la fin de la procédure judiciaire, aura un impact négatif sur la coopération régionale et mondiale en matière de sécurité, ainsi que sur les discussions en cours sur la rareté et la sécurité énergétiques mondiales», a réagi dimanche un diplomate qatari. Or,,un plafonnement des prix du gaz sur lequel l'UE s'est mise d'accord cette semaine pourrait déclencher une crise énergétique plus profonde et exposer le bloc à des pénuries d'approvisionnement, a rapporté, hier, Bloomberg.
En effet, avec le plafonnement des prix du gaz, les importateurs européens pourraient rencontrer des problèmes pour garantir les livraisons de gaz naturel liquéfié (GNL), car les fournisseurs favoriseront l'Asie si les prix y sont plus élevés.

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