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Le pétrole clôt la semaine à plus de 73 dollars

Le baril limite la casse

Après avoir régressé de plus de 6% lors de la première séance, les prix du pétrole ont affiché trois « rounds » de hausse consécutive.

Le baril a évité le K-O! Sonné lors des deux premières séances de la semaine où il a concédé plus de 6% de sa valeur, il a fini par afficher trois «rounds» de hausse consécutive. Le début de semaine a été, en effet, cauchemardesque. Les cours de l'or noir ont dérapé lundi suite à la relative retenue de l'attaque de l'entité sioniste contre la République islamique d'Iran. Ce qui a eu pour conséquence de focaliser l'attention beaucoup plus sur la demande jugée insuffisante face à une accélération de l'offre. Le marché de l'or noir apparaît soulagé, car les frappes d'Israël contre l'Iran ont été «plus limitées qu'attendu et n'ont pas visé les infrastructures pétrolières iraniennes», indiquait Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote. L'entité sioniste s'en est pris à des sites militaires en réponse à l'offensive aérienne iranienne du 1er octobre sur Israël. Le président iranien Massoud Pezeshkian avait affirmé dimanche que la République islamique ne cherchait pas la guerre, mais promis une «réponse appropriée» aux frappes israéliennes. Ce qui a refroidi les ardeurs des cours de l'or noir qui ont plongé de manière spectaculaire. Le baril de Brent de la mer du Nord, référence mondiale du pétrole, pour livraison en décembre, a dévissé de 6,09%, pour clôturer à 71,42 dollars. La référence américaine, le West Texas Intermediate, pour échéance le même mois a, quant à lui, lâché 6,13%, à 67,38 dollars. Il était dit qu'ils boiraient le calice jusqu'à la lie. Ils ont donc continué à couler le lendemain. Les cours du pétrole ont légèrement reculé mardi, après avoir progressé en début de journée, poursuivant le mouvement de décrochage entamé la veille dû à l'espoir de désescalade au Moyen-Orient. Le marché a réagi à des informations de presse selon lesquelles l'armée israélienne «annonçait qu'elle avait atteint ses objectifs au Liban», indiquait Robert Yawger, de Mizuho USA. Le gouvernement israélien peut maintenant promouvoir une résolution diplomatique pour mettre fin au conflit dans le nord», a rapporté le Jerusalem Post, citant le site d'information israélien Walla. Le marché de l'or noir a pris cette information pour argent comptant. Le Brent s'est rétracté de 0,42%, à 71,12 dollars. Le WTI a abandonné de son côté 0,25%, à 67,21 dollars. Le Proche et le Moyen-Orient vivent le «moment le plus dangereux» depuis «des décennies», s'est toutefois alarmé mardi l'émissaire de l'ONU pour la région, évoquant la guerre à Ghaza, le Liban, le Yémen, la Syrie ou encore «les escalades» entre Israël et l'Iran. De la dynamite pour le baril qui n'attend qu'une étincelle pour exploser. Et contre toute attente l'embellie viendra d'ailleurs. Les cours du pétrole rebondiront mercredi, grâce à de bonnes nouvelles de la demande américaine mais aussi à des informations de presse selon lesquelles l'Opep envisage à repousser l'augmentation de sa production. Cette hausse a été accentuée par le rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'informations sur l'énergie (EIA), qui a fait état d'une baisse de 500.000 barils des stocks américains de brut alors que les analystes attendaient une hausse de 1,8 million. Le baril de Brent de la mer du Nord a gagné 2,01% à 72,55 dollars. Son équivalent américain s'est quant à lui apprécié de 2,08%, à 68,61 dollars. Les cours du pétrole ont poursuivi leur rétablissement jeudi, les opérateurs se montrant moins pessimistes quant à l'équilibre entre offre et demande dans les mois à venir. Côté offre, les intervenants sont désormais confiants dans la perspective d'un report de l'augmentation de production de huit membres de l'alliance Opep+. Le cartel envisage, désormais, de reporter ce projet d'un mois au moins, rapportait l'Agence Reuters. Ce qui a rassuré le marché. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre dont C'était le dernier jour de cotation a engrangé 0,84%, à 73,16 dollars. Le West Texas Intermediate de même échéance a progressé de 0,95%, à 69,26 dollars. L'or noir restera dans le vert vendredi. Les prix du pétrole ont poursuivi leur marche en avant après l'annonce de possibles représailles iraniennes contre Israël, avec même un net sursaut plus tôt dans la journée. Le Brent clôturera la semaine sur une hausse de 0,40%, à 73,16 dollars. Le WTI se bonifiera de 0,33% à 69,49 dollars. De quoi, tout juste, limiter la casse... 

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