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Hausse de la demande, limitation de l’offre de l’Opep+

Le pétrole algérien flambe!

Les cours du brut algérien qui se sont établis à 70,89 dollars en 2021 ont progressé de près de 29 dollars sur 12 mois.

La reprise de l'économie mondiale, qui s'est accompagnée d'une robuste demande de l'or noir, couplée à la hausse limitée de la production de l'Opep+, ont servi d'étincelle aux prix du pétrole qui ont significativement rebondi, l'an dernier notamment. L'Algérie en a particulièrement bénéficié. La moyenne annuelle des prix du brut algérien est passée de 42,12 dollars/baril en 2020, à 70,89 dollars en 2021, indique le dernier rapport mensuel de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), répercuté le 19 janvier 2022 par l'APS, soit une hausse de 28,77 dollars/baril qui représente une progression de 68,30%. «Les prix ont continué d'augmenter pendant plusieurs mois consécutifs en 2021, soutenus par l'atténuation de l'offre excédentaire du marché mondial du pétrole, des fondamentaux offre-demande plus équilibrés et l'épuisement des niveaux record des stocks de pétrole», expliquent les experts de l'Opep. Il ne faut pas perdre de vue aussi que la stratégie d'augmentation de la production de l'Opep+ n'est pas étrangère à ce rebond notoire des cours des cours de l'or noir. Pour rappel, les «23» avaient décidé, au mois d'avril 2020, de réduire leur production de près de 10 millions de barils par jour, pour stopper le plongeon des prix avant de procéder à une coupe de 7,7 millions de b/j à partir du 1er août de la même année, jusqu'à fin décembre 2020. Les 13 pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs 10 alliés, dont la Russie, ont ensuite décidé de poursuivre la
stratégie d'augmentation de leur production: 400.000 b/j tous les mois, depuis juillet 2021. Cet accord avait joué un rôle «majeur dans la stabilisation du marché, l'année dernière et la réduction de la volatilité, malgré l'incertitude concernant la demande mondiale de pétrole au milieu de l'émergence de plusieurs vagues de variantes du coronavirus», souligne l'Opep, qui a fait référence à la célébration du 5ème anniversaire de la déclaration de coopération entre les pays de l'Opep et les producteurs non-Opep en décembre dernier. La hausse du Sahara Blend intervient dans le sillage d'une embellie généralisée des prix de l'or noir en quête de nouveaux records. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars, référence du pétrole algérien, évolue au-dessus des 87 dollars après avoir atteint, le 18 janvier son plus haut niveau depuis le mois d'octobre 2014. Il affichait 87,19 dollars, hier, à 13h45, malgré un recul de 1,19 dollars par rapport à la séance de la veille. À New York, le baril américain de WTI, pour livraison en mars, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat, lâchait également 1,35 dollar à 84,20 dollars. Les cours de l'or noir ont été stoppés dans leur formidable élan par la hausse des stocks américains qui se sont affichés en légère augmentation, après sept semaines de repli, alors que les analystes les attendaient en baisse de quelque 1,75 million de barils. «Les prix du pétrole se replient vendredi (hier, Ndlr) après une hausse fulgurante depuis le début de l'année, suite à l'augmentation surprise des stocks américains», a indiqué Han Tan, analyste chez Exinity. La belle série de hausse quasi quotidienne, depuis le début de 2022 a été stoppée net. Comment l'expliquer? «Le sentiment d'absence de risque sur les marchés financiers, comme en témoigne la chute des actions, et le fait que le Brent n'ait pas réussi à franchir le niveau de 90 dollars le baril, jeudi, (20 janvier 2022, Ndlr), pourrait avoir été considéré par certains acteurs du marché comme une raison de prendre quelques bénéfices sur le pétrole brut», estime Giovanni Staunovo, analyste chez UBS. Malgré ce faux pas, le baril devrait retrouver sa verve. Il pourrait même atteindre les 100 dollars. «En supposant que la Chine ne subisse pas un fort ralentissement, qu'Omicron devienne effectivement omi-gone, et que la capacité de l'Opep+ à augmenter sa production soit clairement limitée, je ne vois pas pourquoi le Brent ne pourrait pas se rapprocher des 100 dollars au premier trimestre, voire plus tôt», a déclaré Jeffrey Halley, analyste chez Oanda. Un scénario qui fera les affaires de l'Algérie.

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