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Embargo européen, Covid-19 en Chine, inquiétudes sur l'offre...

Le pétrole comme à la parade!

Les cours du Brent qui connaissent des débuts de semaine laborieux semblent cependant vouloir s'installer durablement au-dessus des 110 dollars.

Le baril démarre à la peine avant qu'il ne termine sur les chapeaux de roue. Un scénario qui s'inscrit dans le temps. Ce fut notamment le cas, la semaine précédente. Il avait, en effet, aligné, deux séances de baisse consécutives durant la semaine qui s'est achevée le 13 mai. Ce qui a conduit le Brent de la mer du Nord, référence du pétrole algérien, tout juste au-dessus de la barre psychologique des 100 dollars alors que le pétrole américain, le West Texas Intermediate (WTI) s'y est carrément enfoncé. Les deux pétroles de référence ont cependant effacé leurs pertes pour finir à la hausse, au-dessus des 110 dollars. L'histoire s'est répétée, hier.
Les cours du Brent ont connu un début de semaine laborieux, en cours d'échanges mais semblent cependant vouloir se maintenir durablement largement au-dessus des 110 dollars. Et ce sont les mêmes facteurs qui constituent cette bride qui les empêche de rebondir davantage, de réaliser les niveaux qui les ont propulsés à des sommets proches de ceux de juillet 2008, plus de 140 dollars, lors du début du conflit armé russo-ukrainien. Les cours du pétrole «ont eu du mal à conserver cet élan positif après le week-end, la Chine a publié des données économiques plus faibles et des prises de bénéfices ont eu lieu parmi les investisseurs», note Victoria Scholar, analyste chez Interactive investor. Les ventes de détail dans l'Empire du Milieu ont connu en avril leur plus forte chute depuis 2 ans, ont annoncé, hier, les autorités chinoises dans la foulée d'une brusque hausse du chômage, sur fond de de recrudescence de l'épidémie de Covid- 19. Il faut rappeler, en effet, qu'un confinement strict a été imposé à la capitale économique chinoise, Shanghai. Cette mégapole, de 25 millions d'habitants, affronte sa pire flambée de Covid-19 depuis 2 ans. Un blocage qui ralentit la demande de pétrole dans l'Empire du Milieu, premier importateur mondial de brut. Un million de barils de brut par jour manquent à l'appel de la demande mondiale. La perspective d'un assouplissement des mesures de restrictions sanitaires à Shanghai. Des informations de presse ont pourtant fait état d'une perspective d'assouplissement des mesures de restrictions sanitaires à Shanghai. Ce qui doit donner un nouveau souffle au baril. Si une cinquantaine de nouveaux cas de Covid-19 ont été décelés à Pékin, selon le ministère de la Santé chinois, une baisse semble engagée à Shanghai où les autorités de la ville, ont suggéré espérer la fin de nouvelles contaminations d'ici la fin de la semaine prochaine, a annoncé NBC News. «La Chine parle de rouvrir Shanghai peut-être dès le 20 mai, alors qu'on croyait que le confinement allait encore durer, le marché voit ces informations comme un signe de changement de direction. Cela signifierait un gros boom de la demande dans un marché déjà très étroit», soulignait Phil Flynn, de Price Futures Group. Le projet d'embargo de l'UE sur le pétrole russe autre facteur qui pourrait pousser les cours à la hausse, est actuellement en discussions. «Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne se réunissent à nouveau, aujourd'hui (hier ndlr)...), a indiqué Carsten Fritsch, du second groupe bancaire allemand, Commerzbank. La proposition soumise par Bruxelles aux Vingt-Sept prévoit un arrêt des importations de pétrole brut russe dans les six mois et des produits raffinés, notamment le gazole, d'ici à fin 2022. Pour être adopté, l'embargo doit être accepté à l'unanimité par tous les membres de l'Union européenne, souligne-t-on. Quel impact aura-t-il sur le marché? «Un embargo de l'UE, s'il est pleinement adopté, pourrait mettre environ 3 millions de barils par jour de pétrole russe hors circuit, ce qui perturbera complètement et, à terme, modifiera les flux commerciaux mondiaux, provoquant la panique sur le marché et une volatilité extrême des prix», estime Louise Dickson, analyste pour Rystad Energy. Son adoption bute sur le refus de la Hongrie qui craint
pour ses approvisionnements. Affaire à suivre...

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