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Découverte d'un important gisement de gaz à Hassi R'Mel

Sonatrach touche le gros lot!

L'évaluation préliminaire de ce potentiel a montré un volume qui varie entre 100 et 340 milliards de m3 de gaz à condensat, a annoncé l'entreprise pétro-gazière.

La nouvelle est tombée le 27 juin. «Sonatrach annonce, ce jour (lundi dernier Ndlr), qu'elle a mis en évidence un potentiel important en hydrocarbures dans le réservoir Lias Carbonaté -LD2- au niveau du périmètre d'exploitation de Hassi R'Mel», induit le document publié sur la page Facebook de la compagnie nationale des hydrocarbures. Une découverte de premier plan. «L'évaluation préliminaire de ce potentiel a montré un volume qui varie entre 100 et 340 milliards de m3 de gaz à condensat», selon l'estimation, qui reste à affiner, de l'entreprise pétro-gazière. «Ces volumes constituent l'une des plus grandes réévaluations des réserves des 20 dernières années», précise-t-elle. L'ombre d'une production significative s'esquisse. À combien peut-on l'évaluer? «Un programme de travaux de développement est en cours d'exécution pour confirmer les volumes estimés et réaliser des productions en fast-track (voie rapide, Ndlr) de l'ordre de 10 millions de m3 par jour à partir du mois de novembre 2022», affirme Sonatrach. La lune de miel entre l'Algérie et ses ressources pétro-gazières est loin d'être terminée. La mamelle de l'économie nationale n'a pas tari. Et c'est tant mieux. Les revenus qu'elles génèrent avec le niveau actuel de leurs prix sont une bénédiction pour la trésorerie du pays. En attendant que l'objectif de la diversification de l'économie se concrétise il va falloir encore s'adosser et compter sur le secteur des hydrocarbures: colonne vertébrale de l'économie nationale. Cette découverte va consolider, par ailleurs, le rang qu'occupe la compagnie nationale des hydrocarbures dans le domaine de l'exploration pétrolière dans la région arabe et continentale. Sonatrach surclasse un peloton de pas moins de 500 entreprises africaines. «L'Algérie est arrivée en tête des indices d'investissement en matière d'explorations pétrolière et gazière au niveau arabe durant le premier trimestre de 2022», avait indiqué un communiqué de l'Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (Opaep), publié en avril dernier, après la découverte par le groupe Sonatrach d'explorations pétrolières. Il faut rappeler; en effet; que Sonatrach a réalisé trois nouvelles découvertes de gisements pétroliers depuis le début de l'année 2022. L'une d'elles est significativement importante. Elle se situe dans la région de Touggourt. Un gisement estimé à un milliard de barils! La première découverte a eu lieu dans le bassin de Berkine à «Zemlet El Arbi», avec des estimations initiales d'environ 140 millions de barils, alors que la troisième découverte a eu pour théâtre la région d'El Ouabed dans la wilaya d'El Bayadh à travers le puits «Ouled Sidi Chikh 1», produisant quelque 925 barils de pétrole par jour et 6456 mètres cubes de gaz/jour.
Il faut souligner que la toute récente découverte, «l'une des plus grandes réévaluations des réserves des 20 dernières années» vient battre en brèche la thèse selon laquelle les gisements de l'envergure de Hassi Messaoud et de Hassi R'mel sont arrivés à maturité. «On a consommé 50% de nos réserves, prouvées avait indiqué, le 26 octobre 2020, l'ex- ministre de l'Energie sur les ondes de la Chaîne 3.
«Il n'y a pas de problème pour la sécurité énergétique, au moins jusqu'en 2040», avait tenu, cependant, à rassurer Abdelmadjid Attar. D'où l'impérieuse nécessité de se lancer dans la prospection pour renouveler, augmenter les réserves prouvées. Une découverte majeure devenait illusoire au fil du temps. Jusqu'à ce que Sonatrach relève le défi...

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