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Concours international à Dubai consacré à l’huile d’olive «extra vierge»

Un producteur de Djelfa lauréat du Premier Prix

360 participants venus de plusieurs pays y ont concouru.

Un producteur algérien d'huile d'olive de Aïn Ouessara (wilaya de Djelfa) vient de remporter le Premier Prix du concours consacré à l'huile d'olive «extra vierge», de récolte précoce, du concours international de Dubai Olive Oil Competition «Dooc».
L'oléiculteur, Hakim Alileche, a remporté le Premier Prix, parmi plus de 360 participants à ce concours, venant des différents pays, notamment d'Espagne, de Grèce, d'Italie et de Tunisie, pays qui sont les premiers producteurs au monde d'huile d'olive. Les huiles ont été analysées par un premier jury composé d'experts basés à Dubai et une autre analyse a été effectuée par un jury composé d'experts internationaux (italiens, japonais, français et brésiliens). Les lauréats se voient offrir la possibilité de commercialiser leur produit non seulement sur les sites Internet des organisateurs du concours, mais aussi sur un réseau de boutiques de luxe de par le monde.
Dans une déclaration à la presse, ce producteur, originaire de Tizi Ouzou et dont les vergers sont situés dans la région de Benhar à Aïn Ouessara, a précisé qu'il exploitait son oliveraie exclusivement en culture biologique. Il a soumis d'ailleurs son produit à la certification auprès d'un organisme mondial basé en Allemagne, a-t-il dit.
L'oléiculteur de Aïn Ouessara possède un verger de 40 hectares comptant 15 000 oliviers dont 9 000 sont en production avec une irrigation au «goutte à goutte». En 2020, le verger a produit 20 000 litres pour une année que l'agriculteur qualifie de «difficile» en termes de rendement. Le producteur Alileche a expliqué que pour l'obtention de son huile, les olives sont triturées le jour-même de la cueillette au sein du verger grâce à un moulin acquis de Toscane en Italie. La cueillette s'effectue à la main, nécessitant une main- d'oeuvre saisonnière d'une soixantaine de personnes «bien que la main-d'oeuvre se fasse rare» de nos jours. «La trituration le jour-même permet aux olives de ne pas s'oxyder. Le taux de peroxyde est d'environ 3% alors que l'organisme international d'oléiculture pour l'huile extra vierge le limite à un maximum de 20%. Cette distinction permet de montrer, une fois de plus, que le produit algérien n'a rien à envier aux produits d'autres pays méditerranéens producteurs d'huile d'olive», soutient Alileche. Cependant, l'oléiculteur regrette la persistance de lourdeurs bureaucratiques concernant plusieurs volets de son activité agricole. De plus, l'acquisition de bouteilles en verre pour l'huile d'olive demeure, dit-il, problématique «dans la mesure où les producteurs de bouteilles en verre sont rares en Algérie, ce qui nous oblige parfois d'en importer à partir de la Tunisie». Affichant son ambition d'exporter, cet oléiculteur affirme avoir capté l'intérêt de clients en France, en Russie, du Sultanat d'Oman, mais aussi du Canada, du Japon, et des Etats-Unis pour la saison prochaine. La récolte des olives pour la production d'huile «extra vierge» de récolte précoce s'effectue au mois d'octobre. «À travers notre production, nous visons un marché de luxe. Au niveau du marché premium, le litre peut être cédé à 120 euros. Pour notre part, nous commercialisons notre huile à des distributeurs pour sept à huit euros le litre qui le cèdent à plus de 20 euros/litre en Europe», souligne Alileche.

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