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Semences périmées de colza

Une commission d’enquête à Guelma

Cette affaire, aux allures de scandale, a fait réagir les parlementaires de la wilaya de Guelma, qui ont interpellé le ministre de l’Agriculture.

Une commission interministérielle est arrivée en fin de semaine dernière à la wilaya de Guelma, apprend-on de source relevant de la Chambre d'agriculture de Guelma. Selon notre source, elle a été dépêchée par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural afin d'enquêter sur l'affaire dite «grains périmés de colza», a précisé ladite source. Composée d'un représentant des services agricoles, du directeur de l'Institut technique de la grande agriculture de Sétif (Itgc), des ingénieurs du Centre national de contrôle des semences (Cncc) et de l'Institut national de la protection des végétaux, la commission est appelée à lever le voile sur les dessous de ce scandale relatif aux graines périmés de colza, dans la wilaya de Guelma. En outre, les membres de cette commission vont également enquêter sur l'étendue des dégâts causés aux centaines d'hectares de champs de colza, est-il précisé. Selon les précisions apportées par nos sources, les membres de cette commission ont effectué plusieurs inspections dans de nombreuses fermes pilotes et les champs des agriculteurs privés endommagés. Cette enquête est intervenue, suite aux préoccupations soulevées par les agriculteurs quant à la qualité des graines de colza «Lidia» dans les communes de Nechmaya, Aïn Ben Baydha, Khazara, Boumahra et Guelma. Les producteurs de colza ont effectué toutes les démarches en matière de traitement et de pesticides, mais les champs ne produisaient que des herbes et des fleurs sauvages, tandis que les graines de colza restaient en terre. Alors que d'autres agriculteurs ayant reçu d'autres types de semences, à l'image du «Tarabar» et du «Faikor» ont obtenu des résultats positifs. Face à cette situation, les agriculteurs des zones infectées réclament une indemnisation des pertes subies. Aussi, espèrent-ils l'intervention des autorités concernées d'autant que nombre d'entre eux ont subi des pertes dépassant le million de dinars. Des préoccupations prises en compte par un parlementaire de la wilaya de Guelma qui a interpellé le ministre de tutelle. Ces graines, périmées, ont occasionné des pertes à 52 agriculteurs et à sept fermes pilotes, menacés de faillite.
En fait, pas moins de 900 hectares de colza (350 au sein de fermes pilotes et 550 appartenant à des agriculteurs privés) sont menacés de destruction à cause des graines «Lidia». Une variété inadaptée aux conditions climatiques de la région. En attendant les conclusions de la commission d'enquête, il convient de rappeler que Mohamed Abdelhafid Henni, ministre de l'Agriculture et du Développement rural, a dépêché, mercredi dernier, une commission d'enquête pour s'enquérir des difficultés rencontrées par les producteurs de colza, au niveau des wilayas de l'est du pays.
La décision est motivée, selon un communiqué du ministère, par les difficultés et les insuffisances constatées en rapport avec le programme de production de colza au niveau de ces wilayas. Placée sous l'autorité de l'inspection générale du ministère, cette enquête, qui cible les producteurs privés et les fermes pilotes, devra permettre aux membres de la commission d'enquêter avec diligence sur les anomalies et les erreurs ayant conduit à une situation qui a mis en difficulté de nombreux agriculteurs ayant adhéré au programme colza pour la campagne 2021-2022, a expliqué ce communiqué. Ce dernier a souligné que des décisions appropriées seront prises à l'issue des conclusions de ce comité.

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