{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Ce que réserve Israël au Maroc

L'installation d'Israël, avec armes et bagages, au Maroc est un épisode du long feuilleton du Grand Moyen-Orient, imaginé par des Américains à la solde d'Israël, exécuté par des ONG droit-de-l'hommiste, appuyées par des forces armées occidentales et de la chair à canon intégriste. Les Marocains, dont le pays n'est rien d'autre qu'une escale de plus dans le projet diabolique du GMO, payeront, d'une manière ou d'une autre, le prix de la capitulation de leur élite au pouvoir à Rabat. D'autres sociétés arabes savent le goût amer que laisse l'ingérence occidentale dans leurs affaires internes. Ces Occidentaux qui ont provoqué le chaos dans nombre de pays, connaissaient par avance la fonction et les conséquences des «printemps arabes» sur les peuples. Ces derniers ont vécu des «révolutions» qui ne risquent pas d'être écrites en lettres d'or sur les registres de l'Histoire de leurs nations. Chaque jour, chaque semaine, chaque mois apportent leur lot de régression par-ci, de déception par-là. Les sociétés découvrent, avec une certaine amertume, que la transition «rêvée» comme romantique, est en réalité autrement plus dure à tous les niveaux. Les peuples arabes ont vu surgir leurs démons pour les «torturer» à coups de fatwas stupides que des gardiens de la morale se sont empressés de faire appliquer à leurs concitoyens. D'autres ont constaté avec effroi que le langage des armes demeure largement dominant dans les pratiques quotidiennes des groupes politiques. Dans la majorité des pays du «printemps arabe» les armes ne se sont pas tues. D'autres encore constatent, impuissants, la décrépitude de leur Etat, avec l'objectif évident de réduire la grandeur d'une nation aux images qui ont longtemps tourné en boucle sur toutes les chaînes de télévision du monde. De vieux dirigeants traînés dans la boue, avilis et pendus sous les insultes. Les «révolutions» arabes ont toutes bouclé leur onzième année dans l'indifférence d'un Occident qui semble trouver les histoires de salafistes trop entreprenants et de milices au-dessus des lois, beaucoup moins romantiques que les foules scandant des mots d'ordre appelant à la modernité et à la démocratie. Aujourd'hui, on le voit un peu partout, la «révolution» est remplacée par la «normalisation». Une trahison des élites qui met les peuples face à eux-mêmes. Ils doivent trouver seuls le moyen d'accéder à la modernité et à la démocratie. Car, la «normalisation» est une autre forme de chaos. On imagine aisément ce que réserve Israël et ses alliés occidentaux au Maroc.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré