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Interrogations sur une rentrée scolaire

Plus de 7 millions d'élèves, tous paliers confondus, rejoindront, mardi prochain, les bancs des écoles dans une conjoncture, sanitaire, sociale et économique exceptionnelle. Une rentrée scolaire pas comme les autres et qui nous amène à l'observer sous le prisme de plusieurs interrogations. Comment assurer une rentrée scolaire sereine? Tel est le «big challenge» qui se présente aux autorités. Au plan sanitaire d'abord. Même si la courbe des contaminations à la Covid-19 amorce un déclin, depuis ces deux dernières semaines, cela ne nous prémunit pas de l'arrivée d'une quatrième vague, tout aussi foudroyante que la présente ayant coûté la vie à des milliers de personnes. Le ministère de l'Education va-t-il reconduire le même système que celui de l'année dernière? Y a-t-il un plan «B» en cas de quatrième vague? La vaccination du personnel de l'Éducation nationale sera-t-elle obligatoire? Y aura-t-il des mesures coercitives pour contraindre les vaccino-sceptiques? Quelles sont les procédures administratives et logistiques pour le lancement de la vaccination au niveau des écoles? A-t-on prévu des budgets pour l'achat des moyens de protection?. Au début du mois d'août dernier, le Comité de suivi de l'évolution de la pandémie de coronavirus s'est réuni pour aborder spécialement la rentrée scolaire 2021-2022, notamment l'aspect relatif au protocole sanitaire du ministère de l'Education nationale et l'organisation de l'opération de vaccination au profit du personnel de l'éducation. Au plan économique, ce sont les prix des fournitures scolaires qui braquent le plus l'attention des parents d'élèves,particulièrement ceux issus des milieux défavorisés. C'est une nouvelle épreuve pour les parents qui n'ont aucune échappatoire face à des dépenses. Entre le cartable, les cahiers, les livres et les frais d'inscription auxquels il faut ajouter des vêtements, le père de famille doit débourser un Smig de 8000 DA pour chaque enfant scolarisé. La situation est encore plus compliquée dans les zones touchées par les feux de forêt,notamment en Kabylie où un plan spécial doit être décliné. Un intérêt particulier doit être porté à ces zones dans les actions de solidarité. Encore, faut-il mettre à la disposition des associations qui ne manqueront pas de se manifester, la liste des effectifs par palier et par commune sinistrée pour une organisation efficace. Dans cet environnement d'une rentrée spatiale, il est du rôle, voire même du devoir des syndicats, de marquer une pause dans l'action revendicative. À situation exceptionnelle, décision exceptionnelle. Les 24 syndicats agréés du secteur, doivent agir de manière à préserver les intérêts des élèves d'abord, quitte à mettre le mouchoir sur certaines revendications socioprofessionnelles récurrentes. C'est une question de morale et d'éthique en ces moments cruciaux que traverse le pays.

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