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La fin de la supercherie occidentale

Les regards du monde occidental étaient fixés, hier, sur Moscou. La visite en Russie du président Xi Jinping a suscité l'intérêt de tous. De Bruxelles à Washington, l'ensemble du personnel politique était à l'écoute du discours de l'hôte de Vladimir Poutine. Avant ce déplacement, faut-il le souligner, hypermédiatisé en Occident même, Européens et Américains ont soufflé le chaud et le froid, histoire d'impressionner et, espéraient-ils, intimider le duo qui tient tête à l'hégémonie des Etats-Unis d'Amérique et de son bras armé, l'Otan. Des appels du pied par-ci, des menaces quasi directes par-là, ont meublé le quotidien politico-médiatique des capitales occidentales. Cela s'est traduit d'abord par des propos «mielleux» sur la perspective d'une paix en Ukraine sous les auspices de Pékin, contrebalancés ensuite par des annonces en cascade de visites à Taiwan et l'ordre intimé à la Cour pénale internationale (CPI) de poursuivre le président russe pour crimes de guerre.
Cette façon de faire plutôt stupide qu'ont les Occidentaux de considérer le reste du monde comme un ramassis de simples d'esprit n'a pas eu l'effet escompté. Prioritairement parce que ledit reste du monde a ouvert les yeux, à force de génocides «modernisés» sous le label «droits de l'homme», et aussi en raison d'une évolution des rapports de forces géopolitiques qui permet à ce même «reste du monde» de dire ses quatre vérités aux prétendus maîtres du monde. Pour cause, il était bien seul, cet Occident, lorsqu'il s'agissait de condamner la Russie pour son opération militaire spéciale. Et il s'est retrouvé dans la même posture, avec sa CPI à vouloir obtenir l'accord de la communauté internationale en faveur du mandat d'arrêt contre Poutine. La réponse est venue à partir de Moscou et c'est Xi qui l'a délivrée. «Arrêtez avec le deux poids, deux mesures», a-t-il lancé à l'adresse des Etats-Unis et leurs alliés.
Cette visite qui consacre l'émergence d'un nouveau pôle de puissance, on ne peut plus solide, met aussi à nu les manigances des dirigeants occidentaux et les renvoient à tous les crimes contre l'humanité, qu'ils ont commis ces 50 dernières années. Il faut savoir, en effet, que les USA et leurs alliés ont reproduit les schémas de l'esclavagisme et du colonialisme en les badigeonnant de concepts fumants destinés à endormir le reste du monde. Mais les guerres de trop, en Irak, en Syrie, en Libye et en Afghanistan ont fait déborder le vase. Les trois quarts de l'humanité ne veut plus d'un modèle qui sème la mort et la désolation au nom d'une fumeuse idée de progrès...

De Quoi j'me Mêle

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