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La guigne

On a beau savoir que les matchs officiels de football sont aléatoires tant ils sont tributaires de paramètres difficiles à appréhender, le coup de sifflet final, dimanche soir, de l'arbitre guatémaltèque qui a dirigé la rencontre entre la Guinée équatoriale et l'Algérie, a été ressenti par tout un peuple comme un coup de poignard assassin. On ne peut pas dire que les poulains de Djamel Belmadi ont démérité, bien au contraire. Ils se sont battus avec une rage évidente mais dans un tourbillon désordonné, cherchant à vaincre le signe guinéen jusqu'au moment où une flèche imprévisible est venue briser leur élan. Il en va ainsi des joutes où celui qui est considéré comme l'inéluctable vainqueur se découvre terrassé par un coup du sort. Sans doute, cela fait mal, très mal même, mais la leçon qu'il faut en tirer est que le lion, en proie à l'adversité, demeure, encore et toujours, un lion. C'est le cas de la «famille» de Belmadi, pour reprendre un de ses qualificatifs, soigneusement pesés, en conférence de presse, et c'est tout à son honneur de se dresser, constamment, en rempart incontournable de tous ses joueurs, face aux critiques, inévitablement acerbes, et aux larmes de crocodiles que certains détracteurs n'hésitent pas à verser pour accentuer le poids de la défaite. Oui, il y a des regrets, oui, il y a des douleurs, dans cette dramatique soirée. Mais les grandes douleurs sont toujours muettes, et il existe un temps pour pleurer, un temps pour se ressaisir, et un temps pour se redresser, encore plus fort et plus déterminé à parvenir jusqu' «aux étoiles», dixit, également, Belmadi. Parce qu'il y «croit», dur comme fer, et parce qu'il ne renonce jamais à «l'espoir», le coach a trouvé les mots qu'il faut pour panser les blessures des joueurs et pour situer, quelque peu, le double échec des rencontres contre deux surprenants adversaires, motivés à l'extrême face au champion en titre. Belmadi et son groupe peuvent être «peinés, frustrés, presque abattus», mais il reste encore une chance, jeudi prochain, et c'est cela qui compte, parce que l'espoir est, sans cesse, porteur de résurrection. Et si tel ne devait pas être le cas, quitte à devoir quitter le sol malencon treux d'un stade camerounais au terrain cahoteux que le peuple algérien n'est pas prêt d'oublier, c'est en gladiateurs que les Verts auront à coeur de claquer la porte!

De Quoi j'me Mêle

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