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Les scandales de la BM

Personne ne l'évoque avec l'insistance qu'il mérite, mais le scandale du Doing Business devrait faire le tour de toutes les rédactions et des clubs d'affaires de la planète. Cet ensemble d'indices censé évaluer le niveau d'attractivité des pays est en réalité un ramassis d'inepties destinées à prioriser certaines économies, selon des affinités idéologiques, affairistes et parfois maffieuses. Ce ne sont pas les gouvernements algérien, vénézuélien ou russe qui le disent, mais une étude occidentale, tout ce qu'il y a de plus sérieux. Il a été établi que des responsables de la Banque mondiale ont confectionné des critères sur mesure pour leurs «amis». De fait, ce sont les mêmes Etats qui sont tout le temps les mieux notés au détriment d'autres qui ne sortent jamais des profondeurs des classements mondiaux. Ce Doing Business, qui passe pour la bible des investisseurs internationaux, a longtemps été un moyen de discrimination entre les mains de l'institution financière internationale. Le comble dans l'histoire est que les pays victimes ont de tout temps essayé de dépasser leur mauvais classement, sans succès. Et c'est le scandale, révélé récemment, qui vient les rétablir dans leur droit. Il s'est avéré, en effet, que les bons élèves n'en n'étaient pas réellement. Les arguments développés par les auteurs de l'étude ne pouvaient être contredits. La Banque mondiale a officiellement reconnu son tort et promis de ne plus publier le Doing Business.
Il va de soi que l'Algérie est l'une des victimes de ce classement. Et comme cela ne suffisait pas, la Banque mondiale, dans son dernier rapport sur l'économie nationale, observe une stagnation de l'économie algérienne et met en avant les mêmes «conseils» pour sortir de la dépendance aux hydrocarbures. Il faut dire que l'on ressasse à longueur de colonne dans la presse nationale, cette évidence. L'Algérien moyen est poussé à faire un constat négatif de l'action du gouvernement, tellement le discours ambiant est truffé de phrases toutes faites qui ne laissent, pour ainsi dire, aucune place au doute.
La Banque mondiale ne le dit pas aussi crûment, mais lorsqu'on parcourt son rapport, on est invité à croire les mauvaises langues, d'ici et d'ailleurs, qui dépeignent un portrait détestable du pays. En un mot comme en mille, l'institution de Bretton Woods apporte de l'eau au moulin des détracteurs de l'Algérie. Dans le lot, il s'en trouve certainement des «experts» qui le font de bonne foi, d'autres à dessein, le résultat étant que toutes les victoires économiques incontestables de l'Algérie, mêmes petites, sont totalement occultées.

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