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Médiations: la piste algérienne

S'exprimant, avant-hier, devant les walis, le président de la République Abdelmadjid Tebboune s'est réjoui de ce retour flamboyant de la diplomatie algérienne sur la scène internationale après une parenthèse qui aura duré plusieurs années. La jubilation du chef de l'État à cette reconquête diplomatique n'est ni ostentatoire ni excessive. Les arguments lui viennent des plus puissants de ce monde: le secrétaire général de l'ONU, les Etats-Unis, la Russie, la Chine ou encore l'Union européenne ont tous souligné le rôle de l'Algérie dans l'instauration de la paix et de la stabilité en Afrique et dans son voisinage.
La toute dernière louange envers l'Algérie est sortie de la bouche du président de l'Assemblée générale des Nations unies. Csaba Korosi a salué, samedi dernier, à New York, le «rôle éminent» de l'Algérie dans la diffusion de la paix dans son voisinage régional et sur la scène internationale en général, mettant en exergue son «parcours exceptionnel» dans la conduite des médiations pour le règlement des conflits internationaux. Un peu plus tôt, en juin dernier, le chef de la délégation de la fondation finlandaise Crisis Management Initiative (CMI), Janne Taalas, a clairement souligné les talents de la diplomatie algérienne qui ne sont plus à prouver dans le rôle des médiations. Toutes ces louanges, ne sont-elles pas l'expression d'un souhait de la communauté internationale à une éventuelle médiation algérienne dans la résolution du conflit en Ukraine? Elle serait d'autant plus souhaitée, vu qu'elle organisera en novembre prochain un rendez-vous diplomatique de portée régionale, le Sommet arabe.
Comme dans les autres conflits, en Syrie, en Libye ou au Mali, la neutralité de l'approche algérienne séduit. Elle entretient de bonnes relations aussi bien avec la Russie qu'avec l'Occident. Cette neutralité lui donne en effet, une réelle crédibilité aux yeux de la communauté internationale. La piste algérienne dans le règlement du conflit ukrainien est très indiquée avant que la crise n'atteigne des proportions incontrôlables. À la grave crise du gaz, est venue s'ajouter la menace d'une guerre nucléaire.
L'Algérie n'a jamais caché ce désir de servir la cause de la paix au plan international. N'a-t-elle pas pris part au Groupe de contact arabe au niveau ministériel pour la résolution du conflit en Ukraine?
L'Europe est à la croisée des chemins, et pour une fois la formule a du sens. Par stratégie, l'UE va sans doute devoir se recentrer sur son espace périphérique. Le lien avec l'Algérie en fait partie. Le grand changement ne fait que commencer.

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