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Tebboune en messager de la paix

Comment décrypter l'annonce faite hier, par la présidence de la République, selon laquelle le chef de l'État se rendra en visite officielle en mai prochain à Moscou? Intervenant dans un contexte de guerre entre l'Ukraine et la Russie, la visite confère au président Tebboune le rôle d'un messager de la paix, lui qui n'a cessé de rappeler que la politique étrangère algérienne reposait sur les principes de paix et de refus de l'asservissement des peuples. Inscrit dans ses gènes diplomatiques, l'Algérie a toujours prôné un règlement pacifique des conflits. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune l'a affirmé, jeudi soir. Les instances internationales lui reconnaissent ce rôle de leader dans le règlement des conflits au niveau régional, de par son rôle central dans la consécration de la stabilité, particulièrement dans la région du Sahel. En juin 2022, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra a participé à une réunion du Groupe de contact arabe au niveau ministériel sur la crise en Ukraine. Ont pris part également à cette réunion, les ministres des Affaires étrangères des pays membres du Groupe (Égypte, Jordanie, Soudan, Emirats arabes unis, Irak et Royaume d'Arabie saoudite), ainsi que le secrétaire général de la Ligue des États arabes, Ahmed Aboul Gheit. Le deuxième élément marquant de cette visite à Moscou tient à cette dextérité diplomatique de l'Algérie. Avec beaucoup de doigté et d'aplomb, elle s'en sort de cet engrenage guerrier qui plombe les relations internationales depuis le début de la guerre en Ukraine en février 2022. L'Algérie est toujours restée partisane d'un non-alignement authentique et que les bonnes relations avec le camp occidental ou russe n'excluent nullement la poursuite d'une politique extérieure indépendante. Après son déplacement durant le même mois à Paris, le président Tebboune se rendra également à Moscou. «L'Algérie n'est dépendante d'aucune orbite diplomatique», a soutenu Tebboune, il y a quelques semaines lors de la réunion avec les walis à Alger. Tout est dit dans cette phrase qui, a elle seule, résume une indéfectible fidélité des dirigeants algériens aux idéaux de la révolution: pas de tutelle quelle que soit sa puissance et sa proximité. Un principe proclamé en 1956 déjà dans la plate-forme de la Soummam stipulant que l'Algérie «n'est inféodée ni au Caire, ni à Londres, ni à Moscou, ni à Washington». 

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