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Un credo italien

Dans le sillage de la visite de son prédécesseur, Mario Draghi, en juillet dernier, la présidente du Conseil des ministres italien, Giorgia Meloni, a séjourné 48 h à Alger pour consacrer la coopération exemplaire qui s'est encore affinée, ces dernières années, entre les deux pays riverains de la Mare Nostrum. Exemplaire à plus d'un titre est, en effet, ce partenariat multidimensionnel qui a connu son apogée avec le 4ème sommet intergouvernemental de juillet qui a vu l'Algérie et l'Italie sceller pas moins de 15 mémorandums d'entente et de coopération dans de nombreux domaines, parmi lesquels les IDE, les travaux publics, les transports, l'industrie, le partenariat, les start-up et d'autres. D'autres axes avaient été balisés, notamment dans les secteurs de la justice ou encore de la protection du patrimoine historique et culturel, sachant que notre pays regorge de nombreux sites romains à l'aura internationale. Giorgia Meloni a eu ainsi la mesure d'une coopération stratégique globale qu'il importe de densifier et de propulser à des niveaux encore plus élevés. Le président Tebboune avait proposé, à cet égard, lors de la visite d'État de trois jours effectuée à Rome, à l'invitation du président Sergio Mattarella qui était en Algérie en novembre 2021, la signature d'un important accord de livraison de l'électricité à l'Italie et d'autres pays européens, non sans mettre l'accent sur les multiples opportunités de développement des échanges entre les deux pays. On connaît la densité du réseau économique italien qui, avec ses PME-PMI, a toujours entretenu des liens puissants et sincères avec nos entreprises et notre pays. Le fait que Giorgia Meloni, à peine, installée aux commandes du gouvernement, choisisse l'Algérie pour son premier voyage à l'étranger revêt une symbolique puissante et chaleureuse qui ne peut être méconnue. Affirmant son attachement à un «partenariat coopératif et non prédateur», Mme Meloni témoigne, ainsi, de la profondeur des relations algéro-italiennes telles qu'elles découlent du traité d'amitié, de bon voisinage et de coopération signé par les deux pays qui partagent une histoire et une amitié jamais contrariée, même au plus fort de la décennie noire que l'Algérie a fini par transcender. Il devrait en aller de même avec d'autres pays européens, pour peu que soient pris en compte les vrais intérêts communs et la volonté d'oeuvrer, sans complexes, à une coopération aussi exemplaire et aussi équilibrée que celle mise en oeuvre par Alger et Rome. 

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