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Maroc: les familles des disparus appellent à un règlement «juste et équitable» de la question de la disparition forcée

Les familles des disparus et des victimes de la disparition forcée au Maroc ont réitéré leurs revendications pour un règlement "juste et équitable" de la question de la disparition forcée au royaume et la mise en place d'un mécanisme national de vérité sur les personnes disparues.Le Comité de coordination des familles des disparus et des victimes de la disparition forcée au Maroc a rappelé dans un communiqué publié à l'occasion de la Journée internationale pour le droit à la vérité (24 mars), qui coïncide avec le 58e anniversaire du soulèvement du 23 mars 1965, que "le dossier de la disparition forcée au Maroc demeurera ouvert tant que le sort de toutes les personnes disparues n’est pas élucidé, et que le droit à la réparation individuelle des préjudices subis n’est pas acquis, et ceci conformément aux normes internationales applicables en la matière".Le Maroc a connu, le 23 mars 1965, une répression féroce de manifestations pacifiques des élèves qui réclamaient l’abrogation d’une loi allant à l’encontre de la démocratisation de l’enseignement, avant de s'étendre aux franges défavorisées de la population.Les forces de l’ordre ont déployé différents moyens de répression pour faire taire ce mouvement. Des massacres ont été commis, des centaines de personnes tuées et de nombreux disparus (corps des blessés enlevés à leurs familles), des procès fallacieux ont été organisés et des lourdes peines de prison prononcées à l’encontre des manifestants (dont des enfants mineurs).En ce sens, les familles des disparus ont réitéré leurs revendications pour un règlement juste et équitable du dossier de la disparition forcée au Maroc, à savoir : le droit à la vérité par l’élucidation du sort de leurs proches, y compris les cas présumés décédés, la localisation des lieux d’inhumation et l’identification des dépouilles en recourant à tous les moyens de recherche, d’investigation et aux outils scientifiques.Elles ont également plaidé pour la mise en place d’un mécanisme national de recherche de la vérité sur les cas de disparition forcée non élucidés, la libération immédiate de tous les détenus politiques et à la fin de l’impunité.Par ailleurs, le comité a renouvelé son appel aux associations de défense des droits de l'Homme et aux organisations politiques et syndicales pour une "large mobilisation" qui doit permettre de créer les conditions nécessaires pour amener les autorités marocaines à la mise en place d’un mécanisme "nouveau et efficace, doté de prérogatives d’investigations pour parachever le processus de règlement du dossier de la disparition forcée au Maroc".

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