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Maroc: vague d’indignation après la diffusion de vidéos de Raissouni filmé presque nu à son insu dans une prison

La diffusion de vidéos du journaliste Soulaiman Raissouni, filmé presque nu à son insu dans une prison marocaine, a provoqué une vague d’indignation dans le royaume, alors que plusieurs organisations internationales des droits de l'Homme ont réclamé l'hospitalisation urgente du journaliste qui mène une grève de la faim depuis presque 110 jours. Condamné à cinq ans de prison pour "agression sexuelle", le journaliste, en grève de la faim depuis 107 jours, a été filmé à son insu et sur ces images diffusées par la direction générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion marocaine, on aperçoit le journaliste Soulaiman Raissouni, presque nu. Selon sa femme, Khouloud Mokhtari, il s'agit d'une réaction de la part des autorités pénitentiaires au communiqué de la Coalition marocaine des instances des droits humains qui s'est inquiétée de l'état de santé de Soulaiman Raissouni et avait demandé son hospitalisation sans tarder. La dernière fois que le journaliste marocain est apparu devant la cour, le 10 juin, il marchait en titubant, son corps amaigri et la peau sur les os. Selon son épouse, ces vidéos non datées sont anciennes. "Les vidéos sont très anciennes parce que je suis aller voir Soulaiman il y a même pas un mois et sa situation s'est détériorée par rapport aux vidéos", a-t-elle souligné. Ses soutiens et ses proches qui dénoncent un "procès politique", ont condamné, via les réseaux sociaux, la diffusion de ces vidéos. Soulaiman Raissouni avait été arrêté en mai 2020 après une publication Facebook du plaignant – qui utilise un pseudo – l'accusant de l'avoir " agressé sexuellement". Le journaliste très critique à l'égard des autorités marocaines a été condamné pour agression sexuelle, le même chef d'inculpation brandi contre d'autres journalistes dont Taoufik Bouachrine, directeur d’Akhbar al Youm où Raissouni était éditorialiste. Le journal en question a cessé de paraître en mars dernier après 14 ans existence. Cette condamnation et les violations des droits de l’Homme au Maroc continuent de susciter les inquiétudes des organisations à travers le monde et plus récemment du département d’Etat des Etats-Unis qui accable le Royaume qui persiste dans ses pratiques répressives dans le but de faire taire les voix critiques envers le régime en place. Le département d'Etat s'est dit récemment "déçu" par le verdict de 5 ans de prison pronon cé vendredi dernier à l’encontre de Souleiman Raissouni, soutenant que "la liberté de la presse est fondamentale pour des sociétés prospères et sûres, et les gouvernements doivent veiller à ce que les journalistes puissent exercer en toute sécurité leurs rôles essentiels sans crainte de détention injuste, de violence ou de menaces".

 

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