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Figure controversée du Makhzen

Akhannouch devient la cible idéale

L'information reste sujette à caution mais le magazine Jeune Afrique, proche du Makhzen depuis des décennies, affirme dans sa toute dernière édition que le roi Mohamed VI «prendra part personnellement» au 31e Sommet de la Ligue arabe, prévu les 1er et 2 novembre prochain à Alger. Et le journal assure que «de sources très bien informées», des contacts ont été établis, «sur instruction des plus hautes autorités marocaines, entre le roi Mohamed VI et les dirigeants de plusieurs pays du Golfe (Arabie saoudite, Qatar, Émirats arabes unis, Koweït, Bahreïn...) à ce sujet. Par-delà cette donne, somme toute prévisible, car le royaume marocain n'a nul intérêt à pratiquer la politique de la chaise vide en cette circonstance qui place la capitale algérienne au coeur du Monde arabe et sous le regard de tous les peuples de la Nation arabe, dont le peuple palestinien, il y a la situation qui prévaut au sein même du royaume et qui reste marquée par une grogne de plus en plus exacerbée de la population. La politique menée par le gouvernement Akhannouch et au premier plan le chef du gouvernement lui-même ont fait l'unanimité contre leur gestion maladroite du pays à un moment où la crise internationale revêt des dimensions de plus en plus dramatiques.
Le peuple dans sa grande majorité reproche à Aziz Akhannouch, par ailleurs proche du roi et de la famille royale, le conflit d'intérêt entre sa présence à la tête de l'Exécutif et son statut de principal actionnaire du holding Akwa Group dont relève la filiale Afriquia, le plus important distributeur de carburants, lubrifiants et bouteilles de gaz du Maroc.
De là à considérer qu'il est le principal responsable de la crise socio-économique qui étrangle le pays, notamment en ce qui concerne la flambée des prix de l'énergie, il n'y avait qu'un pas, vite franchi par la population mais aussi par les formations politiques et la société civile marocaine. Ainsi, Akhannouch est-t-il devenu le mouton noir de la société marocaine, toutes catégories confondues, qui l'accuse de s'enrichir au détriment des catégories les plus vulnérables. Certains vont plus loin en avertissant que la seule préoccupation d'Akhannouch est de veiller à accroître sa fortune et que pour cela le risque est grand de voir la situation socio-économique s'aggraver davantage au point d' « ébranler le royaume», par ailleurs tributaire d'aléas géostratégiques graves. La paix sociale est tout à fait précaire, aujourd'hui, pour diverses raisons dont celle d'un roi malade et constamment absent de la scène marocaine et les partis n'hésitent plus à réclamer la tête de Aziz Akhannouch au motif qu'il est «le résultat d'un complot» et qu'il a investi la chefferie du gouvernement sans avoir «ni programme ni stratégie». Et de conclure, dans une belle unanimité, que «le pire est à venir».

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