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La Libye se réveille le 24 décembre

Des hauts et des bas avant la présidentielle

Est-ce l'amorce d'une solution au problème des mercenaires et des forces étrangères en Libye? L'envoyé spécial et ambassadeur des États-Unis en Libye, Richard Norland, a déclaré que des consultations fructueuses ont eu lieu à Ankara, concernant plusieurs sujets pressants dont le processus électoral. La déclaration du diplomate américain figure dans un «tweet», posté lundi soir par l'ambassade américaine en Libye. Aucun autre commentaire n'est intervenu sur les entretiens du diplomate américain en visite en Turquie, si ce n'est pour souligner, de nouveau, que les scrutins du 24 décembre et de fin janvier 2022 constituent une «opportunité historique» pour le peuple libyen.
Parallèlement, on apprend que la ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Najla al-Mangoush, a apporté le soutien de la Libye à la candidature du royaume du Maroc au poste de membre du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine, pour la période 2022-2025. Cette annonce fait suite à leur entretien téléphonique. Al-Mangoush et Bourita se sont également «consultés» sur l'état des lieux du «Rassemblement Sahel et Sahara», une structure dont le Conseil ministériel exécutif a son siège à Tripoli tandis que le Centre «antiterroriste» de la Communauté des États sahélo-sahariens est basé, quant à lui, au Caire. Des assurances ont été formulées par Bourita sur le soutien du Makhzen à la «stabilité et au développement de la Libye», lors de cet entretien.
Depuis qu'un accord de coopération militaire et de renseignement a été conclu par le royaume du Maroc avec l'Etat hébreu, on mesure le sens et l'importance d'une politique offensive maroco-israélienne en direction de la Libye où le maréchal Khalifa Haftar a, déjà, posé le jalon d'une coopération lourde de conséquences avec l'entité sioniste. Et les évènements ne sont pas pour rassurer, sachant que la Haute Commission Electorale Nationale (HCEN) a adopté un document sur les procédures et les contrôles du prochain scrutin dont Haftar est, sans aucun doute, partie prenante. Malgré une récente condamnation par un tribunal, hâtivement saisi par les milices de Misrata pour «crimes de guerre», allusion évidente aux nombreux charniers découverts à Tarhouna, le fait que cette initiative intervienne «tardivement» par rapport à la condamnation de Seif El Islam El Gueddhafi, implique sa nullité, disent les autorités libyennes concernées. Auquel cas, il va falloir prendre en compte ce paramètre dans la stratégie diplomatique et sécuritaire qui doit anticiper les prochains défis de la scène libyenne. Une bonne nouvelle, cependant, le Comité militaire mixte 5+5, réuni à Tunis, a réaffirmé, selon le général de corps d'armée Maraj al-Amami, que la force et l'impartialité de ses membres le protègent des «querelles électorales» actuelles. Dans un entretien accordé au journal Al Sharq al-Awsat, il a souligné que ledit Comité bénéficie du soutien du peuple libyen et de la communauté internationale et que sa seule préoccupation concerne l'unité et la sécurité de la Libye, tant il est convaincu de la «gravité» de l'étape actuelle...

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