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Conseil de sécurité de l’ONU

L’Algérie a présidé, hier, une réunion sur le Yémen

Le Conseil de sécurité a tenu, hier, sous la présidence de l’Algérie, la réunion mensuelle d’information publique et de consultations à huis clos sur la situation sécuritaire et socio-économique qui prévaut au Yémen. Les quinze États membres du Conseil ont entendu le rapport de l’envoyé spécial des Nations unies pour le Yémen, Hans Grundberg, et celui de la sous-secrétaire générale aux Affaires humanitaires, Joyce Msuya. Comme aussi ils ont pris connaissance de l’exposé du chef de la Mission des Nations unies en appui à l’Accord sur Hodeïda (Minuaah), le général de division Michael Beary, celui-ci ayant eu lieu à huis clos. À la faveur de cette réunion, l’Algérie soutenue par certains membres de l’instance onusienne a évoqué les agressions sionistes meurtrières qui n’ont pas manqué d’aggraver un contexte déjà dramatique au plan humanitaire. La représentation permanente de l’Algérie auprès des Nations unies a ainsi mis l’accent sur des attaques répétées qui constituent une source d’instabilité supplémentaire à la fois au Yémen et dans l’ensemble de la région moyen-orientale, réclamant un respect inconditionnel du droit international, notamment le droit humanitaire ainsi que la protection des infrastructures vitales dans un pays confronté à de graves difficultés économiques. Le Conseil de sécurité a été informé par l’Envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, de ses dernières visites dans la région, notamment à Sanaa qui a accueilli sa toute première visite dans cette ville depuis 2023, pour renouveler les engagements majeurs de son plan d’action, à savoir convenir aussi rapidement que possible d’une feuille de route au moyen de laquelle le Yémen parviendra réellement à la paix et à la sécurité, assorties d’une intangibilité des frontières. En outre, a insisté Hans Grundberg, il est essentiel que le processus politique mis en œuvre soit contrôlé par les Yéménites qui seront habilités à relever l’ensemble des défis actuels auxquels le peuple yéménite est confronté, entre autres les défis économiques et humanitaires. De son côté, la sous-secrétaire générale aux Affaires humanitaires, Joyce Msuya, devait exposer sa vision quant aux conséquences dramatiques des multiples agressions sionistes contre des centres névralgiques du Yémen et contre le port stratégique de Hodeïda qui demeure, à lui seul, la porte unique d’un accès de l’aide humanitaire internationale dont a cruellement besoin le peuple yéménite, depuis de nombreuses années. À ce sujet, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, n’a pas manqué de réitérer ses profondes inquiétudes sur les conséquences dramatiques des attaques sionistes aussi bien à Sanaa que contre le port de Hodeïda dont la capacité opérationnelle est de plus en plus compromise, avec des répercussions catastrophiques sur les fournitures humanitaires, telles que la nourriture et les médicaments et les biens commerciaux essentiels. Enfin, Joyce Msuya a indiqué au Conseil de sécurité que le Plan de réponse humanitaire 2025 (HRP) pour le Yémen doit être rendu public prochainement tout en exhortant à son financement. En exposant le programme de cette réunion devant l’ensemble des membres du Conseil de sécurité, le Représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama, a insisté sur le fait qu’ « en tant que membre arabe au sein du Conseil de sécurité, les causes et les questions relatives à la région arabe, notamment la situation au Liban, en Syrie, au Yémen et au Soudan restent nos préoccupations majeures dans la foulée des développements alarmants qui se déroulent dans ces pays frères ». Aussi, a-t-il soutenu, « l’Algérie n’hésitera pas à prendre les mesures adéquates en temps voulu ».

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