Envoyé spécial du président tebboune, Ahmed Attaf reçu par les présidents de l'Ouganda et du Burundi
L'Algérie consolide son ancrage en Afrique
La visite officielle effectuée par le ministre d'État Ahmed Attaf a été une opportunité pour aborder les principales questions inscrites à l'agenda de l'Union africaine (UA).
Le ministre d'État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a été reçu, hier, par le président de la République d'Ouganda, Yoweri Museveni en sa qualité d'envoyé spécial du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Cette tournée en Afrique confirme la nouvelle démarche diplomatique et géostratégique de l'Algérie qui s'inscrit dans une optique visant à renforcer et consolider son rôle dans le continent africain sur la base d'une coopération fondée sur le respect mutuel et l'intégration économique et stratégique.
C'est le cas avec la République d'Ouganda où l'Algérie développe d'excellentes relations diplomatiques. Le ministre d'État Ahmed Attaf a «remis au président ougandais un message écrit de la part du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et lui a transmis ses salutations fraternelles ainsi que sa volonté de poursuivre les efforts communs visant à hisser les relations algéro-ougandaises à de larges perspectives», lit-on dans le communiqué. La rencontre a été l'occasion pour «passer en revue les résultats positifs obtenus dans le cadre de la mise en oeuvre des décisions prises par les deux dirigeants, le président Abdelmadjid Tebboune, et son frère le président Yoweri Museveni, lors de la visite d'État effectuée par ce dernier en Algérie en mars 2023», souligne-t-on. La visite officielle effectuée par le ministre d'État Ahmed Attaf a été une opportunité pour aborder les principales questions inscrites à l'agenda de l'Union africaine (UA). Les développements de la situation dans «les territoires palestiniens occupés et la région du Proche-Orient en général, outre le processus de décolonisation au Sahara occidental» ont eu la part du lion durant la rencontre qui a été réservée au ministre d'État Ahmed Attaf par le président ougandais, Yoweri Museveni. Cette tournée officielle se veut comme un processus de coopération entre les deux pays afin de donner un sens concret et pragmatique à l'intégration économique africaine. Le ministre d'État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a été également reçu par le président du Burundi, Evariste Ndayishimiye, en tant que envoyé spécial du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Cette rencontre a été une opportunité pour débattre des questions stratégiques d'ordre régional et international. Les questions importantes qui concernent le continent africain ont été abordées avec intérêt par les deux pays.
Ahmed Attaf a souligné lors de son arrivée à Bujumbura que «l'Algérie et le Burundi sont animés d'une volonté politique partagée de donner un nouveau dynamisme et une substance plus grande aux relations bilatérales, notamment dans le domaine du commerce et de l'investissement». Il a, en outre, précisé qu'il«a remis au président burundais une lettre écrite de son frère le président de la République, Abdelmadjid Tebboune et, dans cette lettre, l'objectif reste pour l'Algérie comme pour le Burundi le développement des relations bilatérales et la meilleure manière de servir le continent africain dans la conjoncture internationale, particulièrement troublée par laquelle nos pays passent et par laquelle le système des relations internationales passe actuellement», et d'ajouter: «Je peux vous dire qu'il y a une détermination partagée et une volonté politique partagée de donner un nouveau dynamisme ainsi qu'une substance plus grande à ces relations bilatérales et nous sommes convenus de certaines mesures et de certaines échéances pour ce faire. Le président Evariste Ndayishimiye partage avec le président Abdelmadjid Tebboune cette idée de faire de nos deux pays et de nos deux nations d'abord des nations émergentes, ensuite des nations développées.»
Réaffirmant l'attachement qui existe entre les deux peuples, Attaf a précisé: «Nous serons présents aux côtés de nos frères et de nos soeurs du Burundi pour réaliser ces objectifs communs de nations émergentes et de nations développées.».