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Conseil de sécurité de l’ONU

L’Algérie portera sans cesse la voix de la Palestine

Nullement découragée par le troisième veto des Etats-Unis pour empêcher le Conseil de sécurité de l'ONU de voter la résolution sur un cessez-le-feu immédiat et l'interdiction de tout déplacement forcé de la population civile à Ghaza, l'Algérie a aussitôt averti par la voix de son représentant auprès des Nations unies, Amar Bandjama, qu'elle garde «une détermination inépuisable» pour continuer ses démarches afin de mettre l'instance onusienne face à ses pleines et entières responsabilités, au moment où Washington envoie un nouveau feu vert à l'entité sioniste pour poursuivre le génocide à Ghaza dans l'impunité la plus totale. Sur instructions du président Tebboune, la diplomatie algérienne s'est engagée fermement depuis le début de son mandat comme membre non permanent du Conseil de sécurité, à ne pas ménager les efforts pour rétablir dans son droit légitime le peuple palestinien, convoquant sans cesse des réunions d'urgence consacrées à cette cause juste. Même si, pour l'instant, le Conseil peine à se situer à la hauteur des attentes et des appels de la communauté internationale, l'Algérie a tenu à souligner qu' «elle ne s'arrêtera pas jusqu'à ce que le Conseil de sécurité assume pleinement ses responsabilités et appelle à un cessez-le-feu...Ce soir, nous enterrons nos martyrs en Palestine. Demain, l'Algérie reviendra au nom de la Nation arabo-musulmane et des hommes libres de par le monde, et avec nous, les âmes des milliers d'innocents assassinés par l'occupant israélien dans l'impunité la plus totale, pour frapper aux portes du Conseil et exiger l'arrêt du bain de sang en Palestine», a ainsi averti l'ambassadeur Amar Bendjama dans son intervention après le vote. «Nous ne nous arrêterons pas tant que ce Conseil n'aura pas assumé son entière responsabilité et appelé à un cessez-le-feu, car notre volonté est de fer et notre détermination est inépuisable». «Les erreurs d'aujourd'hui auront un prix pour notre région et notre monde demain (...) Comment l'Histoire vous jugera-t-elle?»», a-t-il encore lancé à l'adresse des Etats-Unis. Bendjama a estimé qu' «il est grand temps pour que l'agression cesse et que nous puissions faciliter l'acheminement des aides humanitaires vers toutes les régions de Ghaza». La situation actuelle impose à tout un chacun, comme l'a affirmé le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, «d'oeuvrer à porter haut les principes et les objectifs de l'ONU, d'assurer la protection nécessaire au peuple palestinien, et de mettre fin à l'injustice historique qu'il subit...Les peuples de notre région considéraient et considèrent toujours le Conseil de sécurité, comme étant le garant de la légalité internationale, mais malheureusement, il les a déçus encore une fois», a déploré Bendjama qui qualifie le veto de «soutien à la violence et à la punition collective» infligée au peuple palestinien martyr. Parallèlement à La Haye, les efforts diplomatiques de l'Algérie et de l'Afrique du Sud se déploient au niveau de la Cour Internationale de Justice (CIJ), dont les mesures conservatoires, édictées fin janvier, sont ouvertement bafouées par le gouvernement et l' armée sionistes. La CIJ doit rendre bientôt, à la demande de 52 Etats dont l'Algérie, un avis consultatif sur les violations sionistes des droits de l'Homme ainsi que sur l'illégalité de l'occupation sioniste des territoires palestiniens au regard du droit international.

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