{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Les droits palestiniens consacrés par le Sommet arabe d’Alger

L’Arabie saoudite refuse la normalisation avec l’entité sioniste

Le MAE saoudien Fayçal Ben Farhane consacre avec brio le message délivré à Alger par le récent Sommet arabe qui a pleinement consacré l’exigence incontournable de la reconnaissance des droits légitimes du peuple palestinien à son Etat avec pour capitale El Qods-Est.

C'est encore un message clair et net que Riyadh adresse aussi bien à l'entité sioniste qu'à ses alliés occidentaux.
L'Arabie saoudite n'acceptera aucune normalisation avec l'Etat hébreu tant qu'il n'y aura pas eu une concrétisation en bonne et due forme des droits légitimes du peuple palestinien à un Etat indépendant avec El Qods-Est pour capitale, conformément à la feuille de route arabe proposée par la Ligue arabe, voilà deux décennies. À l'origine de cette sortie fracassante de la diplomatie saoudienne puisqu'il s'agit d'une déclaration formulée, hier, par le ministre saoudien des Affaires étrangères Fayçal Ben Farhane, il y a eu ces derniers jours une multitude d'appels du pied des dirigeants sionistes et américains. Lors d'une rencontre, jeudi, le chef du nouveau gouvernement sioniste Benjamin Netanyahu et le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, ont abordé la question de la normalisation, avec en ligne de mire l'Arabie saoudite, afin, disaient-ils, d' «élargir les accords d'Abraham», qui ont apporté à l'entité sioniste la reconnaissance unilatérale de plusieurs Etats arabes. Or, on a vu ce que vaut cette «reconnaissance» lors du Mondial de football au Qatar où les Arabes en toute unanimité ont signifié à l'entité sioniste que la question palestinienne est, demeure et demeurera le fondement même d'une éventuelle relation apaisée.
«Une vraie normalisation et une vraie stabilité ne viendront qu'en donnant aux Palestiniens de l'espoir et de la dignité, ce qui nécessite de leur donner un Etat», a ainsi déclaré Fayçal ben Farhane, chef de la diplomatie saoudienne, dans une vidéo publiée, hier, sur Twitter. Ce faisant, il consacre avec brio le message délivré à Alger par le récent Sommet arabe qui a pleinement consacré l'exigence incontournable de la reconnaissance des droits légitimes du peuple palestinien à son Etat et à sa capitale El Qods-Est, ce qui implique la fin de l'aventurisme et des dérives criminelles de l'entité sioniste qui doit, bon gré mal gré, respecter la légalité internationale, les résolutions des Nations unies et les attentes de la communauté internationale dans son ensemble concernant la restitution de tous les territoires arabes occupés illégalement depuis juin 1967, y compris le Golan syrien.
Or, l'Etat hébreu mène sans discontinuer une politique sauvage et agressive de peuplement juif des territoires palestiniens occupés ainsi que de la ville sainte d'El Qods, faits et méfaits que dénoncent régulièrement l'ONU, les ONG et la communauté internationale, d'autant qu'il pratique au vu et au su du monde entier une politique de racisme et d'apartheid qui a fini par hérisser ses plus proches soutiens.
L'Arabie saoudite ne s'est certes pas opposée à la signature des accords de normalisation avec certains Etats arabes censés contribuer à la solution de la question palestinienne mais on a bien vu, depuis, qu'il n'existe aucune perspective en ce sens tant la démarche sioniste reste obnubilée par son expansionnisme atavique et sa volonté d'éradiquer jusqu'à l'existence même du peuple palestinien. Du coup, la démarche de la diplomatie algérienne, conduite par le président Tebboune, a-t-elle marqué de son sceau le Sommet arabe et redonné à la cause sacrée palestinienne sa dimension incontournable. C.B.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré