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Législatives en France

L’enjeu des jeunes

La France traverse une période de grande turbulence avec des tractations politiques majeures et des alliances dont l'impact devrait être déterminant au lendemain des législatives anticipées que le président Macron a convoquées, aussitôt connus les résultats «catastrophiques» des Européennes au profit du Rassemblement national. Celui-ci a déployé ses ailes et vise, désormais, les cimes, avec en ligne de mire une majorité à l'Assemblée nationale, synonyme de prise de contrôle de Matignon en attendant l'Elysée. Une ambition jugée à la fois précipitée et porteuse de dangers extrêmes par toutes les formations de gauche et certains dirigeants de la droite traditionnelle qui entendent barrer la route à l'extrême droite, coûte que coûte. Le jeu politique français s'en découvre secoué alors que les partis de gauche sont parvenus à recréer un nouveau «Front populaire» (FP) dont la figure de proue pourrait constituer une réelle surprise, avec le retour inattendu de François Hollande sur la ligne de départ des législatives. Ne dit-on pas que «petit poisson deviendra grand»... Le calcul, si calcul il y a, a le mérite de prendre comme postulat un ralliement général à la mesure de celui qui a porté en triomphe Jacques Chirac à l'Elysée face au Front national. Toujours est-il que le dépôt des candidatures étant clos et la liste des candidats aux 577 sièges de l'Assemblée connue, la campagne est ouverte, depuis lundi, au lendemain d'impressionnantes manifestations, partout en France, contre l'extrême droite qu'une partie des Républicains, conduite par Eric Ciotti, a rejoint sans état d'âme. Du côté de Renaissance, formation macroniste, 24 des 35 ministres parmi lesquels quelques poids lourds sont en lice tandis que la bannière du FP sera portée de manière unitaire à raison d'un candidat commun par circonscription. Les Républicains alliés du RN ont obtenu une soixantaine de candidats.
La France se découvre dans une véritable angoisse tandis que les partis engagés dans la bataille des législatives anticipées ont tous braqué leur torche sur la jeunesse, dont plus de la moitié (60%) a boycotté les Européennes. Le vote des moins de 35 ans est devenu un enjeu majeur de la campagne sans qu'on sache vers qui son choix pourrait basculer. Du moins en théorie. Car l'expérience de l'élection de Jacques Chirac a déjà montré que l‘électorat jeune penche, par nature, vers la gauche. Si le RN caracole encore en tête des sondages, avec 35% des intentions de vote, le nouveau Front populaire et le bloc centriste conduit par Renaissance ne désespèrent pas de stopper cette dynamique infernale, grâce à une forte mobilisation de la jeunesse, comme l'indique un sondage Ifop qui prévoit un taux de 63%, presque à la hauteur des 64,42% historiques de 2002.

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