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Attaque de drones contre un site militaire

L'Iran accuse l'entité sioniste d'être «responsable»

L'ambassadeur d'Iran aux Nations unies a accusé l'entité sioniste d'être «responsable» de l'attaque aux drones samedi contre un site militaire iranien dans la province d'Ispahan (centre), ont rapporté jeudi des médias iraniens. «Les enquêtes préliminaires montrent que le régime sioniste est responsable de l'attaque terroriste contre le site de production du ministère de la Défense», a affirmé Amir Saeid Iravani dans une lettre adressée au secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, selon l'agence de presse ISNA. Iravani n'a pas donné de détails sur ces enquêtes, mais a fait référence aux récentes déclarations de responsables sionistes qui ont menacé d'attaquer les infrastructures iraniennes. Il a également appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à «condamner les déclarations belliqueuses des autorités sionistes et à demander à ce régime de se conformer aux lois internationales en mettant fin à ses programmes dangereux et ses activités destructrices dans la région». Les drones, trois quadricoptères, ont visé dans la nuit de samedi à dimanche un site de production à Ispahan, sans faire de victimes, provoquant «des dégâts mineurs», selon le ministère iranien de la Défense. Les deux pays se livrent depuis des années une guerre larvée. L'entité sioniste accuse l'Iran - qui dément - de vouloir acquérir la bombe atomique et dit chercher par tous les moyens à l'en empêcher, alors même ququ'elle détient pour sa part plus de 300 bombes nucléaires et n'a jamais souscrit aux contrôles de l'AIEA. L'entité sioniste veut surtout contrer l'influence de l'Iran au Moyen-Orient. Téhéran l'accuse à juste titre d'être à l'origine d'une série de sabotages et d'assassinats visant son programme nucléaire. «L'Iran se réserve le droit de défendre sa sécurité nationale et de répondre résolument à toute menace ou acte répréhensible du régime sioniste», a mis en garde l'ambassadeur iranien aux Nations unies. Mercredi, l'agence de presse Nour, considérée comme proche du Conseil de sécurité nationale de la République islamique, avait mis en cause des groupes d'opposition kurdes basés en Irak pour leur implication présumée dans l'attaque, ordonnée selon elle par un «service de sécurité étranger». «Les composants des drones ayant attaqué le site de production du ministère de la Défense à Ispahan, ainsi que le matériel explosif, ont été transférés en Iran avec la participation de groupes kurdes anti-révolutionnaires basés dans le Kurdistan irakien», avait-elle accusé.

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