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L’action concertée de l’Algérie et de l’Afrique du Sud accule Israël

La CIJ dit halte aux crimes sionistes

La CIJ a ordonné à Netanyahu et son gouvernement extrémiste un cessez-le-feu immédiat à Rafah et l’acheminement sans entrave aucune de l’aide humanitaire au profit de la population palestinienne martyrisée.

C'est une grande, très grande et même immense victoire pour le peuple palestinien, pour l'Algérie qui a porté au- devant de la scène internationale et notamment au Conseil de sécurité de l'ONU la question palestinienne et pour l'Afrique du Sud qui a bataillé sans relâche auprès de la Cour Internationale de Justice (CIJ) pour donner un coup d'arrêt à la barbarie de l'entité sioniste.
C'est une victoire pour l'Afrique, pour les peuples africains victimes d'un colonialisme et d'un apartheid séculaire et c'est une victoire pour tous les peuples de tous les continents épris de justice et de liberté. Hier, en effet, la CIJ a donné raison à Pretoria en ordonnant à Netanyahu et à son gouvernement extrémiste un cessez-le-feu immédiat à Rafah et l'acheminement sans entrave aucune de l'aide humanitaire au profit de la population martyrisée.
Voilà plusieurs mois que l'Algérie et l'Afrique du Sud ont mobilisé leurs moyens diplomatiques, en ce sens. La volonté du président de la République Abdelmadjid Tebboune de restituer à la question palestinienne sa centralité dans la politique arabe et islamique, autant qu'africaine, aura pesé d'un poids particulier et permis de franchir des étapes à la fois remarquables et décisives pour ouvrir au peuple palestinien la voie du recouvrement de son droit légitime à un Etat avec El Qods-Est pour capitale.
Et c'est avec la conjugaison des efforts de l'Algérie, de l'Afrique du Sud et de plusieurs autres pays arabes et africains que la démarche imprimée par le président Tebboune vient de rendre le rêve non seulement possible mais proche. L'Algérie y travaille à l'ONU, avec constance et détermination, et la Palestine sera, bon gré mal gré un État membre à part entière des Nations unies, comme l'ont réclamé à sa demande 143 pays membres de l'organisation malgré le veto des Etats-Unis et de quelques Etats vassaux.
Avec la requête de l'Afrique du Sud exhortant la Cour Internationale de Justice (CIJ) d' ordonner l'arrêt de l'agression barbare sioniste contre Ghaza, tout le monde avait à l'esprit la demande formulée par le procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI), Karim Khan, de mandats d'arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité visant Netanyahu et son ministre de la Défense. Pretoria accuse formellement l'entité sioniste de «génocide» et souhaite que la CIJ lui ordonne de cesser «immédiatement» toutes ses exactions militaires, à Rafah (sud), et de permettre l'accès à l'aide humanitaire cyniquement bloqué par l'armée sioniste depuis le 7 octobre pour affamer les Palestiniens survivants à ses bombardements et ses attaques meurtrières. La CIJ que l'Afrique du Sud avait déjà alertée fin décembre 2023 sur le génocide en cours contre Ghaza avait ordonné, courant janvier, à l'entité sioniste «de faire tout ce qui est en son pouvoir pour prévenir tout acte de génocide et permettre l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Ghaza». Peine perdue, ses recommandations n ‘ont obtenu aucune suite et l'armée sioniste a même redoublé d'exactions comme à Rafah.
L'entité sioniste a ainsi tiré profit du fait que la CIJ ne s'était pas prononcée, en janvier, sur un cessez-le-feu, par ailleurs bloqué à trois reprises par le veto de l'allié inconditionnel du sionisme, les Etats-Unis, au Conseil de sécurité de l'ONU.
Si les décisions de cette instance onusienne qui tranche les différends entre Etats sont juridiquement contraignantes, elle ne possède aucune force de coercition pour les faire appliquer. C'est pourquoi le gouvernement Netanyahu et son allié américain qui ont multiplié les invectives et les menaces envers le procureur de la CPI vont s'employer à intimider la CIJ, même si l'Afrique du Sud a mis en lumière, la semaine dernière, le fait que le génocide sioniste envers la population civile de Ghaza a atteint un «niveau horrible», Prétoria mettant en relief les récentes découvertes de plusieurs charniers, les actes de torture-vérifiés et le blocage systématique de l'aide humanitaire.
Outre la saisine de l'Afrique du Sud, l'ONU à travers ses agences, elles aussi attaquées et meurtries par l'agression sioniste, a répété que les attaques ont déplacé plus de 800 000 personnes dans des conditions dramatiques alors que toute la bande de Ghaza fait face à des «niveaux de faim catastrophiques».
C'est pourquoi la CIJ a répondu manifestement à l'Afrique du Sud, ordonnant un cessez-le-feu immédiat et l'acheminement de l'aide humanitaire sans entrave, des mesures d'urgence dans l'attente d'un arrêt sur le fond selon lequel l'entité sioniste viole, depuis sa création, la Convention des Nations unies sur le génocide de 1948. 

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