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Bukhari déplore les «interventions négatives de certaines parties»

La Libye attend le comité constitutionnel

En recevant à Abuja, mardi dernier, le président du Conseil présidentiel libyen, Mohamed Al-Menfi, le président du Nigeria, Muhammadu Bukhari, a déploré que «les interventions négatives de certaines parties ne donneront pas aux Libyens la possibilité de s'unir et de parvenir à des élections». Le chef de l'État nigérian a, cependant, rendu hommage au rôle du Conseil présidentiel durant cette période délicate au cours de laquelle il incarne l'unité du pays, au double plan local et international. Ce constat témoigne du fait que l'Union africaine qui prépare une conférence sur la sortie de crise en Libye a du pain sur la planche, même si l'ensemble des parties prenantes convergent pour dire leur grande confiance à l'égard de l'organisation panafricaine dont l'ambition est de contribuer réellement à la réconciliation nationale entre tous les Libyens, pierre angulaire de la concrétisation du processus de solution politique définitive du conflit. Tout le monde rivalise pour dire que les élections générales constituent la seule voie légitime et conséquente de sortie de l'état de blocage dans lequel se débat le pays depuis l'annulation du scrutin prévu en décembre 2021 par le programme qu'avait adopté le Forum de dialogue politique interlibyen conduit sous l'égide des Nations unies.
Cette conviction a été réitérée presque en même temps par le chef du gouvernement d'union nationale, basé à Tripoli, Abdelhamid Dbeibah, dans son intervention devant la conférence de la société civile sur les élections organisée au siège de la Haute Commission électorale nationale, sous le slogan « Ensemble vers les élections». Il a affirmé soutenir pleinement toutes les initiatives en ce sens dès lors qu'elles contribuent à la tenue d'un scrutin et donc à une sortie définitive des phases de transition, avec leur cohorte d'organes législatifs, consultatifs et exécutifs actuels. Le ministère de l'Intérieur du gouvernement Dbeibah a d'ailleurs organisé une simulation de scrutin, à l'effet de démontrer son engagement réel en faveur d'une telle démarche tandis que le président de la Haute Commission électorale a affirmé que «c'est la loi électorale défectueuse qui a entravé le processus électoral en décembre 2021, et l'entrave encore aujourd'hui».
Environ 96 organisations de la société civile dont des partis politiques, reflets de toutes les régions libyennes, et plus de 51 militants civils ont participé à la conférence dont l'ambition est de parvenir à l'adoption d'un programme consensuel à même d'ouvrir la voie aux élections. De son côté, le président de la Chambre des représentants (Parlement), Aguila Saleh, a nié qu'elle constitue un obstacle à l'adoption de la règle constitutionnelle indispensable à l'organisation des scrutins législatif et présidentiel, après sa rencontre avec le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit. Justifiant le gel des activités du comité conjoint Parlement- Conseil d'État pour la révision du document constitutionnel par la fin de mission de Stéphanie Williams et le retard dans la désignation d'un envoyé spécial de l'ONU, parrain du processus, il a exhorté Abdulah Bathili à convoquer le comité au Caire afin de poursuivre les efforts en vue d'adopter ladite règle constitutionnelle pour laquelle, affirme Saleh, «ni le Parlement ni le Conseil d'État n'ont le droit de s'immiscer».

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