Selon une étude de l'institut américain «Malcolm Kir-Carnegie»
La normalisation avec Israël a échoué au Maghreb
Cette étude révèle que l'Algérie a réussi à éloigner la Libye et la Tunisie des «accords d'Abraham».
L'institut américain «Malcolm Kir-Carnegie», spécialisé dans des études stratégiques au Moyen-Orient et le Maghreb, a réservé une étude approfondie sur l'Algérie et sa détermination à maintenir le cap quant au rejet de la normalisation avec Israël, en allant jusqu'à rompre ses relations diplomatiques avec le régime marocain du Makhzen et l'isoler dans la région.
L'étude qui a été publiée par la chercheuse américaine, Sarah Yerkis, s'intitule «L'Algérie, la Tunisie et la Libye rejettent la normalisation avec Israël.» Le document ne semble pas obéir à un agenda de quelques lobbies au niveau des USA, loin s'en faut. Il s'agit réellement d'un tournant important que la diplomatie américaine est en train d'esquisser à nouveau à même de revoir la décision prise par l'ancien président, Donald Trump.
La chercheuse Sarah Yerkis souligne dans son étude qu'«au moment où les USA s'apprêtent à célébrer le 3e anniversaire de la signature des accords d'Abraham, dont l'objet est la promotion de la nominalisation des relations entre les pays arabes et Israël et développer des partenariats économiques et politiques, il se trouve qu'il y a trois pays voisins en Afrique du Nord qui rejettent d'emblée de normaliser avec Israël», a-t-elle souligné.
Dans le même sillage, la chercheuse américaine a rappelé que l'Algérie n'a pas montré une attitude de recul dans ses positions sur la question de la normalisation avec Israël. Bien au contraire, Sarah Yerkis a souligné que «l'Algérie développe une attitude qui se vérifie chaque jour et qu'elle est caractérisée par une forte détermination de rejeter la normalisation avec Israël mettant ainsi le Maroc qui a signé les accords d'Abraham dans une situation d'isolement inédit dans la région de l'Afrique du Nord», a-t-elle expliqué. L'étude tranche avec la campagne de propagande que mène le Makhzen afin de dissimuler sa situation d'un pays rejeté par ses voisins maghrébins. Cette reconnaissance venant d'un institut américain spécialisé dans l'étude stratégique et politique dans le Moyen-Orient et le Maghreb, montre on ne peut plus clairement que toute la «démonstration» qui a été exhibée par les médias makhezno-sionistes n'ont servi à rien concrètement si ce n'est une manière de cacher la situation d'isolement qui frappe de plein fouet le régime marocain du Makhzen après sa normalisation avec l'entité sioniste.
Cette nouvelle étude va chambouler complètement la donne quant à la réalité de la démarche de la normalisation qui porte l'intitulé «accords d'Abraham» et son effet au niveau de l'Afrique du Nord et ses retombées sur le régime du Makhzen.
L'isolement qui a été imposé par l'Algérie contre le régime marocain du Makhzen a pris de l'ampleur comme cela est rappelé par la chercheuse américaine en mentionnant que «la Tunisie s'est démarquée nettement et avec détermination de la démarche marocaine et que les relations algéro-tunisiennes se sont consolidées davantage depuis. Mais le plus remarquable dans cette situation, c'est que la Tunisie s'est montrée hostile à l'attitude du régime marocain en matière de normalisation avec Israël.
La dégradation des relations entre la Tunisie et le Maroc se précisent et se manifestent à travers l'accueil chaleureux qui a été réservé au président de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd), Brahim Ghali», a-t-elle rappelé dans son étude publiée par l'institut américain «Malcolm Kir-Carnegie».