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L'UE s'impatiente sur le Nucléaire iranien

«Le compromis de Vienne est à prendre ou à laisser»

L'Union européenne a donné libre cours, hier, à son impatience grandissante autour de la conclusion finale des négociations pour une résurgence de l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien. Hier, en effet, le chef de la diplomatie européenne, l'Espagnol Josep Borrell a déclaré que Bruxelles attend de Téhéran et Washington «une décision rapide» sur le compromis final longuement et patiemment décortiqué à Vienne pour sauver l'accord de 2015, torpillé par l'ancien président américain Donald Trump à la grande satisfaction de l'État sioniste qui n'a jamais cessé de le dénoncer comme une menace pour sa sécurité alors même qu'il avoue un arsenal de plus de 300 ogives nucléaires et n'est en rien concerné par les inspections de l'AIEA dont il se garde d'être membre.
«Tout ce qui pouvait être négocié a été intégré dans la version finale du texte et il appartient désormais aux pays signataires de prendre des décisions politiques», a justifié le porte-parole de la diplomatie européenne Peter Stano. «C'est oui ou c'est non», a-t-il insisté avant de marteler qu'«Il n'y a plus d'espace pour d'autres compromis». «En sa qualité de coordinateur des négociations, Josep Borrell attend des décisions politiques décisives. Il n'a fixé aucune date limite, mais nous attendons de tous les participants qu'ils prennent cette décision très rapidement», a-t-il ajouté en guise d'ultimatum. «La négociation est finie, c'est le texte final (...) et il ne sera pas renégocié», avait de son côté prévenu lundi soir Josep Borrell en personne sur son compte twitter, une façon comme une autre de fermer la porte à une éventuelle reprise des pourparlers à Vienne où les délégations des pays signataires et celle, indirecte, des Etats-Unis palabrent depuis avril 2021. Les autres signataires sont la Grande-Bretagne, la Chine, la France, l'Allemagne et la Russie.
L'accord, dénommé officiellement JCPOA dans sa terminologie anglaise, situe explicitement le caractère strictement civil du programme nucléaire iranien mais les accusations sionistes relayées par celles des Etats-Unis ont nourri des tentations d'élargir ses dispositions à d'autres domaines et notamment celui des missiles balistiques, suscitant la colère et le refus catégorique de l'Iran. Depuis le retrait unilatéral de Trump en 2018 avec un rétablissement et une aggravation des sanctions américaines visant l'Iran, celui-ci s'est peu à peu affranchi des obligations contraignantes de l'accord. Ces jours derniers, les dirigeants iraniens ont dit étudier le document de 25 pages qui laisse entrevoir le retour des Etats-Unis dans le JCPOA avec la levée des sanctions imposées à Téhéran. Mais le contexte moyen-oriental, avec l'agression de l'entité sioniste contre Ghaza et, plus particulièrement le Jihad islamique proche de l'Iran, vise à contrecarrer une telle solution, même si l'Iran respecte pleinement ses engagements. Israël a envoyé son message qui consiste à diviser les factions palestiniennes et à indiquer à ses alliés, notamment les Etats-Unis, que l'Iran doit demeurer une cible permanente de ses manoeuvres et de ses agressions plus ou moins larvées.

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