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Les mésaventures du Makhzen s’accumulent

Le revers de la médaille


Représentant de Mohamed VI, retenu à Paris pour diverses raisons dont des problèmes de santé précaire, le chef du gouvernement du Makhzen, Aziz Akhannouch était présent à l'investiture du président angolais Joao Lourenço, jeudi dernier. Il était accompagné du MAE Nasser Bourita, connu pour faire beaucoup de bruit à partir de rien. C'est ainsi que la diplomatie marocaine a recouru à sa stratégie habituelle d'intox et de manipulation, en donnant à croire que l'Angola serait sur le point de se déjuger en mettant fin à la reconnaissance de la RASD, alors que le président sahraoui, Brahim Ghali, était bel et bien l'hôte de marque du pays. C'était faire fi, un peu par méconnaissance et beaucoup par idiotie, des liens profonds qui existent et existeront toujours entre l'Angola et l'Algérie, des liens fondés sur une lutte commune contre les colonisateurs et toutes les formes d'oppression et d'exploitation des peuples africains. Chose dont le Makhzen est grandement investi et pour laquelle ses représentants se démènent, parfois avec désespoir et souvent avec un certain ridicule, s'il n'y avait ce gaspillage de ressources dont le peuple frère marocain aurait grand besoin en ces temps de crise multiforme.
Voilà des mois et des mois que le royaume de Mohamed VI accumule les bévues, reçoit gifle après gifle mais ne dit-on pas que le ridicule ne tue point? Non seulement, ses manoeuvres sournoises autour du statut de la RASD, au sein de l'Union africaine, ont toujours périclité mais même dans les terres lointaines, comme en Amérique latine où le Makhzen promet mille et une largesses en échange d'une adhésion à ses thèses pathétiques, quelques revirements, en apparence spectaculaires, le sont devenus encore plus lorsqu'ils ont fini par des retours à la case départ! Avant le Kenya qui, deux jours plus tôt, a effacé un tweet dont Bourita s'est glorifié, avec la précipitation qu'on lui connaît, prenant ses désirs pour la réalité, il y eut des changements de cap au Pérou, en Colombie et au Chili, de par la logique des chaises musicales qui font qu'un gouvernement de droite balaie sans réfléchir les vestiges d'un gouvernement de gauche qui l'a précédé. La brouette diplomatique de Mohamed VI est, sans doute, dans un désarroi profond et Bourita ne sait plus à quels saints se vouer, lui qui a beaucoup oeuvré en faveur de la normalisation avec l'entité sioniste. L'agressivité d'hier, pas plus que la sournoiserie d'aujourd'hui, ne font pas recette et la position intangible de la RASD, membre fondateur de l'Union africaine, par-delà l'obsession du Makhzen à revendiquer une prétendue «souveraineté» sur la dernière colonie du continent africain, s'impose à toute la communauté internationale, même si certaines puissances continuent à louvoyer et à obstruer la voie de la légalité au détriment des peuples opprimés.

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