Après le Marocgate, «ingérences» à BFMTV
Nouveau scandale pour le Maroc
«Des images et propos n’ayant pas suivi les circuits de validation habituels ont été diffusés pendant l’émission le Journal de la nuit, un journal télévisé diffusé à partir de minuit, laissant soupçonner une ou plusieurs opérations d’influence».
Après le Marocgate, un nouveau scandale éclabousse le Maroc. Présentateur historique de BFMTV, le journaliste Rachid M’Barki a disparu des antennes le 12 janvier. La raison de cet évincement a été révélée par le magazine Politico, aujourd'hui. «Des images et propos n’ayant pas suivi les circuits de validation habituels ont été diffusés pendant l’émission le Journal de la nuit, un journal télévisé diffusé à partir de minuit, laissant soupçonner une ou plusieurs opérations d’influence à l’origine encore non confirmée, selon une dizaine de sources internes au fait de l’audit». Selon des informations, confirmées par des source interne à BFMTV, les images qui ont conduit à la suspension de Rachid M’Barki concernent notamment un sujet diffusé le 22 juin faisant la promotion d’un forum d’affaires entre l’Espagne et le Maroc, qui s’est tenu dans la ville occupée de Dakhla, située au Sahara-Occidental, dernière colonie d'Afrique.La direction de BFMTV, elle, prend en tout cas l’affaire au sérieux. Alertée en janvier, elle a déclenché une enquête interne. Objectif : savoir si Rachid M’Barki a agi seul, et identifier les dysfonctionnements ayant permis l’arrivée à l’antenne de ces brèves hors de toutes les règles internes habituelles.Il s'agit là d'une nouvelle affaire qui montre les pratiques de corruption du makhzen.
