Génocide sioniste à Ghaza
ONU Femmes recense 9 000 martyres depuis le 7 octobre
Pas moins de 9 000 femmes sont mortes en martyres depuis le début de la guerre génocidaire sioniste dans la bande de Ghaza, le 7 octobre 2023, a indiqué hier l'agence ONU Femmes. Cette agence onusienne estime que 9 000 femmes sont tombées en martyres sous les bombardements et les mitraillages des forces sionistes à Ghaza, relevant que ce chiffre est «probablement sous-estimé, car beaucoup plus de femmes seraient mortes sous les décombres». Pour l'agence onusienne, «chaque jour où la guerre se poursuit à Ghaza, au rythme actuel, 63 femmes en moyenne continueront d'être tuées». L'on estime que 37 mères sont tuées chaque jour, laissant leurs familles dévastées et leurs enfants avec une protection réduite à néant. Aussi, plus de 4 femmes sur 5 (84%) déclarent que leur famille mange la moitié ou moins de la nourriture qu'elle consommait avant le début de la guerre, les mères et les femmes adultes étant chargées de s'approvisionner en nourriture, mais mangeant en dernier, et moins que tout le monde. La population entière de Ghaza, soit 2,3 millions d'habitants, sera confrontée à des niveaux d'insécurité alimentaire aigus d'ici quelques semaines - le plus élevé jamais enregistré - alors que Ghaza est au bord de la famine, selon la source. Laquelle souligne également que près de 9 femmes sur 10 (87%) déclarent avoir plus de mal à accéder à la nourriture que les hommes. Certaines femmes ont désormais recours à des mécanismes d'adaptation extrêmes, comme chercher de la nourriture sous les décombres ou dans les bennes à ordures».»A moins d'un cessez-le-feu humanitaire immédiat, de nombreuses autres personnes mourront dans les jours et semaines à venir. Les massacres, les bombardements et la destruction des infrastructures essentielles à Ghaza doivent cesser. L'aide humanitaire doit entrer et traverser Ghaza immédiatement», conclut l'agence onusienne dans un véritable cri d'alarme et u appel à la conscience internationale.