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Les deux pays développent une approche pragmatique dans leurs relations

Alger-Washington : les projets de 2023

Une coopération sécuritaire intense, ouverture d’une ligne aérienne directe Alger-NewYork et réorganisation de l’apprentissage de l’anglais dans les 109 universités algériennes.

Les relations entre l'Algérie et les Etats-Unis d'Amérique sont un cas d'école dans le pragmatisme diplomatique. Les deux pays ont toujours su préserver leurs intérêts économiques et commerciaux des tempêtes politiques qui peuvent affecter leurs relations politiques. La diplomatie algérienne s'est constamment distinguée par sa position de neutralité comme c'est le cas actuellement avec la guerre en Ukraine. Un non-alignement publiquement assumé par l'Algérie dans ce contexte géopolitique de la guerre en Ukraine, mais qui ne l'a pas empêchée d'entretenir de bonnes relations aussi bien avec la Russie qu'avec les États-Unis. Au moment où la présidence de la République annonce une visite du président Tebboune à Moscou en mai prochain, l'ambassadrice des États- Unis, s'exprime à l'agence officielle APS, pour faire l'éloge de l'Algérie et annoncer des perspectives économiques. «Je considère que la relation bilatérale est déjà très forte et connaît aussi une évolution. Nous sommes en train d'élargir et d'approfondir nos liens dans différents domaines», a déclaré Elizabeth Moore Aubin soulignant que les deux pays ont réalisé de grandes avancées à la fois dans le domaine de l'énergie, dans la coopération traditionnelle, mais aussi dans l'ensemble des dossiers économiques. Elle trouve à ce titre, que la nouvelle loi sur l'investissement, promulguée en juillet dernier, répond aux attentes des investisseurs en matière de cadre légal et réglementaire. «Je pense que ce nouveau cadre d'investissement est très attractif pour les entreprises américaines», a-t-elle ajouté, assurant qu'elle continuerait, durant son mandat, à oeuvrer pour drainer davantage d'investissements américains en Algérie. Pour donner corps à ces «avancées», l'ambassadrice a révélé qu'un accord sur l'ouverture d'une ligne aérienne directe Alger-New-York pourrait être conclu «cette année» entre les deux pays. «Je précise que les négociations techniques sont terminées et j'espère que nous parviendrons à un accord très bientôt, cette année même», a-t-elle confié. Une nouvelle qui ouvre de grands horizons, notamment au plan économique. Un vol régulier permettra, en effet, de renforcer les liens entre les deux peuples. Mais également une meilleure circulation des marchandises et des personnes. Mieux, pour l'Algérie qui cherche à siéger au Conseil de sécurité des Nations unies, ce vol constituera la voie directe vers l'ONU. La constance des positions et la performance dans les actions, ont conféré à l'Algérie un rôle de premier rang dans la résolution des crises et des conflits, et l'influence sur les décisions à l'échelle internationale, faisant ainsi de l'Algérie un pays exportateur de paix et de stabilité. Une performance qui n'a pas échappé à la diplomate américaine qui l'a bien soulignée dans ses déclarations à l'APS. C'est ainsi qu'elle a fait une autre annonce ayant concerné justement la coopération sécuritaire et la lutte contre le terrorisme. L'ambassadrice des États-Unis à Alger affirme que les deux pays travaillent en «étroite collaboration» au bénéfice de la paix dans le monde. «L'Algérie est, clairement, une puissance régionale. D'ailleurs, les États-Unis et l'Algérie travaillent en étroite collaboration, que ce soit dans les forums internationaux ou sur le plan bilatéral, pour contribuer à instaurer la paix partout. Les deux pays ont été extrêmement proactifs et pragmatiques dans leurs relations avec le voisinage pour essayer de promouvoir la stabilité», a soutenu la diplomate américaine. L'Algérie, de par son histoire, son poids et son emplacement géographique central entre l'Afrique, le Monde arabe et la Méditerranée s'est toujours engagée dans la promotion des dynamiques de réconciliation et d'efforts en vue de contribuer à la solution aux crises et conflits dans le monde.
Enfin, l'enseignement de l'anglais fait partie également de cette coopération intense entre les deux pays. Mme Moore Aubin a fait état d'une démarche commune très avancée avec le ministère algérien de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour réorganiser l'apprentissage de l'anglais dans les 109 universités algériennes. Tel que décliné, ce programme de fond changera la donne linguistique dans les universités algériennes. La machine est déjà en marche puisque selon l'ambassadrice US, «un total de 28.000 Algériens ont bénéficié, l'année dernière, de nos programmes de l'enseignement de l'anglais, que ce soit en ligne ou en présentiel».

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