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Béjaïa

Ces indus occupants des logements d'astreinte

Plusieurs cas similaires d'occupation illégale de logements de fonction nous ont été signalés au niveau de cette wilaya

Afin de faire appliquer une décision de justice, rendue en sa faveur, un directeur d'une éclore primaire n'a pas trouvé mieux que d'observer un grève de la faim. Il s'agit du premier responsable de l'école primaire Il-Maten commune de Fénaïa, à 40 km du chef-lieu de la wilaya de Béjaïa. Après avoir usé de toutes les voies réglementaires, Karim Ouchemoukh a décidé d'entamer une grève de la faim illimitée pour exiger l'exécution d'une décision judiciaire concernant l'exclusion d'un extra occupant du logement d'astreinte de l'établissement qu'il dirige, indique Mohand Arezki Bourdjil, membre du bureau de wilaya du Syndicat national des directeurs des écoles primaires. Bien qu'un télégramme datant du 21 juillet 2022 émanant du ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, ait été envoyé à toutes les autorités locales pour assainir la situation des logements en procédant à l'exclusion de toutes les personnes occupant les logements illégalement, «certains maires font prévaloir de faux arguments pour maintenir le statu quo», poursuit le syndicaliste du Snadep, qui craint le risque encouru par son collègue de mettre sa santé en péril, sachant qu'il souffre de plusieurs maladies chroniques. «Plusieurs cas similaires d'occupation illégale de logements de fonction nous ont été signalés au niveau du bureau du syndicat à Béjaïa», ajoute Bourdjil qui citera l'école Djebel Louz dans la commune de Oued Amizour où même la sécurité des enfants est menacée. «Un occupant d'un logement a procédé à l'aménagement en empêchant la visibilité aux automobilistes empruntant la route de l'école», alerte Mohand Arezki Bourdjil, qui citera également la cas de l'école Didoune dans la commune d'Ouzallaguene. Après avoir bénéficié d'un logement social, «l'occupant de cette école a transformé le logement pour l'élevage de volailles», s'indigne-t-il encore. La liste des cas similaires est assez longue, dira-t-il avant d'appeler au nom du Snadep les autorités à intervenir pour mettre fin à ces occupations illégales et préserver l'école de tout dépassement. Si l'occupation des logements d'astreinte devient illégale après le départ à la retraite, il m'en demeure pas moins que certains occupants n'ont aucune autre solution que de s'y maintenir et se trouvent dans la tourmente. Bien qu'ils aient reçu des notifications, par voie d'huissiers, sollicités par l'administration pour libérer les logements d'astreinte qu'ils occupent, certains refusent d'obtempérer. D'où le recours à la justice. Le passage à l'acte pour faire appliquer une décision de justice n'est pas toujours facile. Les directeurs concernés demandent à ce que l'on tienne compte de la situation de chaque retraité en traitant sérieusement les dossiers au cas par cas et pour ne pas jeter dans la rue les familles de ceux qui ont consacré leur vie pour l'éducation».

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