Comment booster la coopération internationale

Le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Énergie, chargé des Énergies renouvelables, Noureddine Yassaâ, entend élaborer une stratégie de travail exhaustive et inclusive, en vue de booster la cadence des programmes inscrits dans le secteur. Après la réunion au sommet avec le scientifique et chercheur algérien Karim Zaghib, avec l’objectif de tracer une feuille de route autour de l’exploitation des terres rares et les métaux critiques, Noureddine Yassaâ vient de recevoir en audience les deux principaux responsables du Green Energy Cluster Algeria (Geca). Lors de cette réunion avec le président Mehdi Bendimerad et le directeur général du cluster Geca Boukhalfa Yaïssi, « les moyens de renforcer la coopération dans le domaine du développement des programmes et des projets liés aux énergies renouvelables en Algérie », ainsi que « les opportunités d’investissement et de coopération internationale dans le domaine des énergies renouvelables », ont été soulevées. Le secrétaire d’État aux énergies renouvelables a, néanmoins, souligné « l’importance d’associer le secteur privé et les investisseurs aux projets de l’énergie solaire photovoltaïque pour réaliser les objectifs énergétiques nationaux ». Allusion faite au programme des 15000 MW qui doit être parachevé à l’horizon 2030. À ce propos, Yassaâ a réaffirmé l’engagement du secteur quant « à développer les énergies nouvelles et renouvelables en associant tous les acteurs économiques, soulignant l’importance de renforcer l’industrie locale tout au long de la chaîne de valeur des énergies renouvelables ». Et de préciser encore, que « le travail effectif a commencé dans le cadre de ce programme, à travers le Groupe Sonelgaz qui a entamé l’exécution de projets pour la production de 3200 MW, au titre de la première phase ». Dans son compte sur les réseaux sociaux, Boukhalfa Yaïci a expliqué également que le secrétaire d’État aux énergies renouvelables a été destinataire d’un rapport détaillé, comprenant un certain nombre de propositions, qui cadrent avec le plan sectoriel recommandé par le président Tebboune. Yaïci évoque, à ce sujet, « dix axes qui y sont développés avec des propositions qui touchent au marché, à l’industrie, à l’innovation, à la réglementation et au financement », note-t-il ajoutant que « le contenu local, l’investissement, la création de la valeur ajoutée locale et des postes d’emploi ont été également soulevés », lors de cette entrevue avec Yassaâ. Pour le cluster Green Energy, « il est certain que le regroupement de toutes les énergies sous une seule tutelle, va booster le secteur des énergies renouvelables, leur donner une plus grande visibilité, pour toutes les parties prenantes et construire les synergies nécessaires pour la réussite de la transition énergétique dans notre pays ». Par ailleurs, les responsables du Geca ont mis en exergue la contribution du groupe, en matière d’accompagnement et d’orientation des opérateurs industriels, outre son concours l’émergence d’un écosystème « favorable à l’investissement et capable d’augmenter la part des énergies propres dans le mix énergétique national, permettant ainsi la réalisation du développement durable et le renforcement de la sécurité énergétique en Algérie ». Noureddine Yassaâ a, quant à lui, « appelé à la promotion de l’investissement privé et à une participation active dans la mise en œuvre des projets d’énergie renouvelable en cours et futurs », dira-t-il soulignant l’importance du programme national de développement des énergies renouvelables, notamment une capacité de production allant jusqu’à 15000 mégawatts. Selon le communiqué du secrétariat d’État, la rencontre constitue « un pas de plus vers le renforcement de la coopération entre le secteur public et privé, en jetant les bases d’une transition énergétique durable en Algérie ». Il y a lieu de signaler que des cadres du ministère ont pris part à cette rencontre entre le secrétaire d’État et les deux responsables du cluster Green Energy Algeria.