Constantine se dote de nouveaux appareils

Dans le cadre de l’amélioration de la prise en charge des malades, Constantine vient de bénéficier de sept nouveaux scanners, désormais en service. C’est ce qui a été annoncé par la direction de la santé et de la population dans un communiqué transmis à notre rédaction. La même source précise que le CHU de Constantine a mise à la disposition des patients ayant besoin d’effectuer des examens en plus d’un autre tachographe, un appareil à IRM. Ces deux nouveaux appareils s’ajoutent à l’ancien scanner qui a été remis en état de marche. La DSP ajoute, dans sa correspondance, que l’hôpital d’El Khroub a également été doté d’un nouveau scanographe. Ce dernier sera, à l’évidence, mis en service, dans les plus brefs délais, après la fin de la formation des médecins en imagerie à résonance magnétique. En plus de ce genre d’appareil au niveau d’autres structures médicales, Constantine regroupe sept scanners, avec celui de l’hôpital de Didouche Mourad, celui de l’hôpital de la nouvelle ville Ali Mendjeli et celui de la pédiatrie d’El Mansourah pour ne citer que ceux-là. Comptant sur la bonne volonté des personnels médicaux, la tutelle ne manquera pas d’instruire ces derniers de veiller à la préservation de ces nouveaux acquis. Ces derniers s’accompagnent, a indiqué le communiqué, d’une remise à niveau des services médicaux au niveau du CHU dont la maternité, mais aussi l’amélioration des conditions d’accueil des malades et leur prise en charge, mais pas que, puisqu’il est question, également, de moderniser le secteur de la santé à Constantine, en plus de nouvelles ambulances. C’est pour dire que ce secteur, ayant longtemps souffert, connaît une véritable révolution, notamment quand on apprend que plusieurs projets sont actuellement en cours de réalisation. Cette réforme répond systématiquement aux instructions de la tutelle portant, entre autres, sur l’importance de la contractualisation et de la numérisation dans l’amélioration et la modernisation du système de santé. Celui-là même doit s’appuyer sur des moyens technologiques modernes, des interventions de pointe et des ressources humaines spécialisées nécessaires à son fonctionnement. Il est question également de mettre en œuvre le processus de contractualisation. Dans ce contexte et comme annoncé par le ministre de la Santé précédemment, « la première phase de contractualisation entre le secteur public et la sécurité sociale sera mise en place afin de garantir le travail de traitement lié à l’obstétrique, la dialyse, les maladies et la chirurgie cardiaques ». À noter qu’il s’agit ici du 42e engagement du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, relatif à « la préservation du système de la sécurité sociale et de la retraite, notamment à travers le développement des prestations de services électroniques, à distance, des caisses de sécurité sociale, le développement de l’évaluation médico-économique dans le domaine de l’assurance maladie et la lutte contre les abus et les fraudes sur les prestations de sécurité sociale ».