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Yennayer/Les festivités officielles ont débuté à Ghardaïa

Dans la vallée de l’espoir…

Un grand moment d’unité et de fraternité a marqué le coup d’envoi de la célébration de ce Nouvel An bien de chez nous. C’est la philosophie de Yennayer, celle du bon vivre ensemble…

La vallée du M'zab se met à l'heure de Yennayer. La wilaya de Ghardaïa abrite depuis, aujourd'hui, les festivités officielles du Nouvel An berbère. Des milliers d'Algériens, venus des 58 wilayas du pays, se sont donnés rendez-vous dans cette cité millénaire. Ils ont été accueillis par « El Reshouaa» et «Al Borda». Ces deux chants religieux,dans la tradition de la région, se sont vite mêlés au «targui», «chaoui»,«kabyle»...Un cosmopolitisme qui résume à lui seul la forte symbolique de cette Fête nationale et la richesse de la culture algérienne. C'est d'ailleurs avec cette philosophie du vivre ensemble que le Haut commissariat à l'amazighité (HCA) a concocté le programme de cette fête qui s'annonce des plus grandioses. On en a eu, hier, un avant-goût dans les petites ruelles de Ghardaïa qui nous ont plongés des siècles en arrière. Dans tous les petits coins de la «Citadelle» ont pouvait tomber sur des expositions d'objets et bijoux traditionnels.

L'ANP au rendez-vous
Les publications en tamazight étaient également au rendez-vous. Les tenues traditionnelles, représentant toutes les régions du pays et portées fièrement par les bambins, ont ajouté du charme à cette ambiance des plus festives. Réunis, Mozabites et Chaâmba étaient aux petits soins avec leurs invités. Ils leur ont souhaité la «Marhaba» avant d'entamer de longues discussions. Yennayer était au coeur des débats. Chacun a raconté comment cette fête était célébrée dans sa région. Les autres écoutaient avec une grande attention. «Nous allons vous faire découvrir demain le «Arfis»», soutient, Bakir, un Mozabite très fier de voir sa chère ville devenue la capitale de tamazight pour quelques jours. Il explique que pour fêter et accueillir le Nouvel An amazigh, les familles amazighophones de la wilaya de Ghardaïa ont recours à cette recette typique. «Elle est composée d'ingrédients aux couleurs blanches pour préparer ce plat ancestral du terroir, incontournable lors de la célébration de Yennayer», souligne t-il. Notre ami assure que d'autres plats traditionnels sont aussi préparés à cette occasion, à l'instar du «chercham», la «chekhchoukha» ou le couscous. «Ils sont souvent consommés collectivement dans des moments de réunions entre familles ou amis», explique t-il en assurant que ces moments de fraternité sont là pour présager d'une année de bonheur et de paix.
Une unité que l'on a pu voir dans les rues de Ghardaïa à travers le beau concert symphonique qui a fait vibrer la vallée du M'zab. C'est, en effet, par une représentation du groupe philharmonique de la Garde républicaine que le coup de starter de ces trois jours de fête a été donné. Un grand moment de joie et surtout de fraternité et de cohésion entre le peuple et son armée. Ils ont joué l'Hymne national comme dans un grand concert. Tout un symbole! «Cela montre l'attachement des Algériens à leur armée», a commenté avec beaucoup d'émotion, Si El Hachemi Assad, secrétaire général du Haut commissariat à l'amazighité (HCA). Les troupes de l'ANP ont été suivies par nos autres «anges gardien», en l'occurrence la Protection civile. Leur orchestre a pris le relais en entonnant des chants patriotiques.

L'Algérie dans toute sa diversité!
La joie était donc au rendez-vous pour célébrer comme il se doit ce réveillon bien de chez nous. D'autres spectacles étaient au programme, ce que le moins que l'on puisse dire à ravi les invités de Ghardaïa, mais aussi les nombreux touristes présents car nombre d'agences de tourisme ont organisé des voyages pour cet événement. Seuls, en famille ou entre amis, des Algériens venus des quatre coins du pays ont profité de ce Yennayer prolongé. «Je n'étais pas au courant que les festivités officielles allaient se dérouler ici. C'est vraiment merveilleux de voir toute l'Algérie réunie à Ghardaïa pour célébrer le Nouvel An berbère», témoigne le docteur Mustapha accompagné de sa famille venus découvrir la vallée du M'zab. La joie de ce médecin est encore plus grande du fait que cela lui a permis de découvrir les spécificités de chaque région et la façon de célébrer cet événement. D'autant plus que le HCA ne s'est pas contenté dans l'aspect folklorique de Yennayer. Des conférences et de grands débats sont au programme de ces trois jours. Des ateliers et tables rondes qui voient la participation d'un panel de professeurs et spécialistes en tamazight. Certains de ces visiteurs ne se sont pas fait prier pour participer à ces rencontres qui seront ponctuées par des recommandations pour la promotion de la langue et la culture amazighes. Ils essaient d' apporter leur contribution à cet édifice. Cette manifestation marquant la célébration officielle et nationale de Yennayer 2973 sera clôturée, jeudi, par la cérémonie de remise du Prix du président de la République de la littérature et de la langue amazighes dans sa 3e édition. Il s'agit du Prix décidé par le chef de l'État afin d'encourager la recherche et la créativité en vue d'une meilleure production en langue et culture amazighes. En fait, on est en train de vivre un grand moment d'unité nationale. C'est la nouvelle Algérie que veut dessiner le président Tebboune... 

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